Je vous copie un texte que je veux lui envoyer (je cherche encore comment!)...Svp, dites-moi ce que vous en pensez...
À qui de droit,
Mon nom est _______________ et je suis une responsable en service de garde. Comme les 15 000 autres responsables du Québec, je nage dans l’incertude la plus totale depuis le mois d’octobre, lorsque nous sommes passé de travailleurs autonomes à salariés.
Nous n’avons pas la moindre idée des conditions dans lesquelles nous devrons exercer notre métier dans les prochains mois. Nous ne connaissons même pas notre salaire ACTUEL, nos nouveaux droits et obligations….nous ignorons même qui est notre employeur!
Nous quémandons des réponses à nos questions auprès des bureaux coordonateurs et du gouvernement, mais personne ne peut nous renseigner. Rien ne semble évoluer et notre dossier ne paraît pas urgent.
Les responsables en ont assez de se faire traiter de la sorte et ont décidé de se regrouper.
Nous parlons de syndicalisation, de moyens de pression (heures d’ouvertures réduites, refus d’appliquer le programme éducatif, grève, etc…). Vous pouvez imaginer les impacts de ces mesures. J’ignore le chiffre exact, mais nous pourrions évaluer le nombre de parents utilisateurs de service de garde en milieu familial à environ 180 000. Ceux-ci se retrouveraient sans « gardienne », ce qui causerait, je crois, un peu de mécontentement de leur part, ainsi que de celle de leur employeur.
Petit calcul rapide : 15 000 (RSG frustrés) +180 000 (Parents insatisfaits) + environ 100 000 (Employeurs déroutés) = environ 300 000 votes qui seront probablement accordés à l’opposition lors des prochaines élections.
Personellement, je préfèrerais éviter ces mesures extrêmes. J’adore mon travail et le sort des enfants et de leurs parents me tiennent à cœur. Mais comme tout employé, je pense être en droit de connaître mes conditions de travail et d’être rénumérée à ma juste valeur.
Dans l’espoir d’être entendue avant que la situation ne se détériore davantage…
Bien à vous,
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