Voici ce que j'ai reçu de notre Adim-Estrie.
Bonjour,
Enfin, grâce aux pressions exercées par la CSQ, la CSST s'est branchée relativement au traitement des demandes faites par les RSG. Conformément aux indications que Réjean Parent avait obtenues aujourd'hui du ministre du Travail, la CSST vient de me confirmer les orientations retenues suite au jugement Grenier :
- pour les RSG, l'employeur est le bureau coordonnateur et l'indemnisation est basée sur le salaire minimum annualisé, soit 17 727,60 $ (260,7 jours X 8 heures X 8,50 $), en attendant qu'un salaire autre soit déterminé (ce que la loi permet) ; cette base d'indemnisation est le minimum auquel est tenue la CSST (article 65 LATMP) ;
- la CSST ne se substitue en aucune façon aux employeurs qui ont des obligations pour les premières semaines (3 premières en cas de retrait préventif et deux premières en cas de lésion professionnelle) ; il faudra donc, si nécessaire, déposer des mises en demeure en cas de défaut du bureau coordonnateur (voir les modèles préparés par Michelle Desfonds) ;
- ces orientations ont été communiquées aujourd'hui, le 22 décembre, à toutes les directions régionales ; à moins de tomber sur des agents mal informés, les RSG devraient avoir ces mêmes renseignements lorsqu'elles communiqueront avec leur bureau régional de la CSST ;
- la note de service ne nous sera pas communiquée, puisqu'il s'agit d'une note à des fins strictement internes (l'AQCPE va peut-être la couler ? ...) ;
- les autres travailleurs visés par le jugement Grenier sont également couverts par ces nouvelles orientations : ainsi, les ressources intermédiaires en santé sont indemnisées sur la même base et leur employeur est l'établissement de santé qui leur donne le travail ; par contre, dans le cas des ressources de type familial en santé, la CSST ne les considère ni comme des travailleurs ni comme des employeurs ; leur cas demeure donc problématique.
Merci à Daniel B. pour ses interventions auprès de la vice-présidence aux finances de la CSST et à Réjean pour son intervention auprès du ministre du Travail. Voilà un autre exemple de la force d'une Centrale qui prend à coeur les intérêts de ses membres.
Avec ces bonnes nouvelles, même si elles viennent tardivement, passez toutes et tous de belles Fêtes. On repart en 2009 avec cette question réglée !
Salutations !
Pierre Lefebvre, conseiller SST
Centrale des syndicats du Québec
9405, rue Sherbrooke est
Montréal (Qc) H1L 6P3
(514) 356-8888, poste 2232
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