Loi 8
La CSQ se réjouit de voir Québec ne pas aller en appel
La Centrale des syndicats du Québec, qui représente la majorité des éducatrices en milieu familial, se réjouit de voir que le gouvernement du Québec n'ira pas en appel de la décision rendue par la Cour supérieure, invalidant le droit des 14 000 travailleuses de se regrouper en syndicat.
Québec devrait le confirmer au cours des prochains jours.
La vice-présidente de la CSQ, Louise Chabot, a reçu la confirmation de Québec dimanche matin. Elle est très heureuse pour les travailleuses qui auront "enfin" droit à une protection sociale, au même titre que tous les travailleurs salariés du Québec.
Avant la loi 8, 60 requêtes en accréditation syndicale étaient pendantes devant le Tribunal du travail et depuis trois semaines, des dizaines de nouvelles accréditations se sont ajoutées à la CSQ. Les premières requêtes seront débattues le 9 décembre prochain.
Mme Chabot veut s'assurer que les employeurs, dans ce cas-ci les bureaux coordonnateurs, ne contestent pas les requêtes.
Lorsque ces accréditations seront acceptées, des conditions de travail équivalentes aux travailleuses en Centre de la petite enfance seront déposées.
Mais déjà, des représentations sont faites auprès de la Commission de l'équité salariale pour que la loi s'applique afin d'évaluer la valeur de leur travail.
La syndicalisation de ces travailleuses pourra se traduire concrètement par des améliorations au niveau de leur taux horaire, des heures supplémentaires, et des avantages sociaux, notamment les vacances payées, au congé de maternité et de la Régie des rentes et de retraite.
La Loi 8 a été déclarée inconstitutionnelle, puisqu'elle contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés et à la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/11/20081123-105848.html