Bonjour à vous les filles,
Moi j`y suis allé et je vous jure que pour moi ce fut bénifique. J`y reviendrai à la fin.
Il y a eu une conférence de presse. Les journalistes ne fesaient pas trop de cas de nous, j`avoue. Le sujet à déraper vers une autre personne qui aurait dit que...., bref, rien en rapport avec nous. En gros, peut-il y aura t- il un retour de cette conférence ce soir au dernières nouvelles... Bof, à voir. Pour ma part, d`avoir été capable (l`AEMFQ) de dire publiquement ce que nous revendiquons, eh bien ça valait le déplaçement.
Lors de l`assemblé, madame Courschène à salué les éducatrices, ce qui est un pas, elle à dit éducatrice au lieu de gardienne ou responsable d`un service de garde, donc, une infime reconnaissance et elle à reconnue que nous étions distincte des installations. Elle l`à dit publiquement, c`est donc un autre pas. Ils avancent en mini pas. Il faut donc s`en contenter pour l`instant.
Il se s`est donc pas passé grand chose, sinon une bonne discution avec madame D`Amour de l`AEMFQ. Lors de cette discution, j`ai vraiment compris l`utilité de notre association. Vous le savez, encore récemment, je voulais en débarquer, mais je suis contente d`être resté. Pourquoi? Qu`est-ce que l`association des éducatrices en milieu familial peut faire pour nous? Elle peut s`asseoir avec des ministres, parler avec des députés et contrer une partie des décisons du gouvernement. Je suis bien prête à me départir d`un malheureux 110$ par année juste pour être au courant de ce qui se trame au sein du gouvernement. Si elle n`existerait pas, qui parlerait en notre nom? Bon, l `association ne s`attaque peut-être pas au point que je souhaîterais comme mes enfants dans mon ratio, mais quand le gouv se bouche les deux oreilles sur ce sujet, eh bien il faut s`attaquer là ou il écoute. Là, c`est sur le fait que la ministre aimerait (si j`ai bien compris) que l`on ne puisse plus fermer, ce qui veut dire que si nous sommes malades ou bien en vacances, qu`il devra impérativement y avoir une remplaçante à la maison. Puis, possiblement, garder 11 heures par jour. Imaginer, même nos mari n`auront plus de vraies vacances :non: . Bref, une grosse dépression pour nous avec une écoeurantite aigüe et enfin, une fermeture de nos milieu de garde car nous ne sommes pas des robots.
Ce que l`on doit faire. Bon, de un se défénir comme travailleure. Je m`explique. Jusqu`à aujourd`hui, si un parent disait gardienne en me désignant, eh bien je ne réagissais pas car pour moi, peut importe le nom qu`il me donnait, eh bien je savais la valeur de ce que je valais. À partir de demain, dès qu`un parent me désignera sous un mauvais nom, je rectifierai gentiment en disant que je suis une éducatrices, qu`une gardienne ne ferait pas ce que je fait avec les enfants. Donc le premier pas est de se faire reconnaître autrement que comme une simple gardienne (je n`ai rien contre elles, mais nous sommes différentes). Il faut changer l`opinion des gens qui nous entourent. Si je reprends toujours papa x en disant que je suis éducatrice, après quelques temps, lorsqu`il parlera de moi à sa mère ou à sa voisine ou autre, il emploiera le mot éducatrice. Cette personne, mettons la grand-mère, lorsqu`elle parlera de son petit enfant, elle dira l`éducatrice qui s`en occupe au lieu de la gardienne de mon petit enfant. Donc, nous aurons alors une valeur auprès de la société.
Ensuite, nous devons être solidaires. Eh oui, en donnant une petite partie de mon argent (qui est déductible d`impôts) à l`association des éducatrices du Québec, je donne plus de poids à celle-ci lorsqu`elle discute avec le gouv. Eh oui, imaginez le gouvernement qui demande à l`AEMFQ qui elle représente? L`association pourra répondre qu`elle représente au dela de x milles membres ainsi que celles qui ne le sont pas. Mais plus le chiffre sera élevé, plus je crois que cela aura de l`impact.
Aussi, quand l`Association essaie des moyens de pressions aussi simple que de signer une pétition, pourquoi ne pas le faire? Dans le fond, qu`est-ce que nous aurons à perdre? Deux minutes de notre temps? Si au bout de l`année nous y avons mis mettons une demi heure en tout, est-ce si trop pour nos propres conditions de travail? :non:
Si chaque filles, reconnues au non, écrivaient une petite lettre gentille (pour essayer de se les mettre de notre bord) ainsi qu`une feuille toute faite, signé par vos parents disant qu`ils ont choisis un service en milieu familiale parce que ce choix leur convient et qu`ils nous veulent en bonne forme physique et psychique pour prendre soins de leurs enfants, donc accepte que l`on ait des vacances ainsi que de dénoncer qu`une journée de onze heures c`est à la fois trop pour un enfant et pour l`éducatrice,au nombre que l`on est, soit plus de 14 700, alors là nous aurons du poids. Sans parler des voisins qui peuvent signer.... Nous pourrions alors être très fortes. Mais ça demande du temps et un peu d`énergie.
Il y a 122 députés actuellement, pourquoi ne pas écrire une petite lettre gentille (dans le but de se les mettre de notre bord) stipulant ce que nous voulons dedans? Je ne parle pas des congés de maternité et autres car ils ne se pencheront pas là-dessus. Je parle du nombre d`heures et du droit d`être malade et d`être en congé. Ce qui est au centre présentement. Il faut les sensibiliser car si nous le fesons pas, si vote il y a, je ne suis pas certaine qu`ils voteront en toute connaissance de cause. Par contre, s`ils ont été sensibilisé, ils voteront peut-être du bon côté de la balance; soit pour nous.
Voilà donc comment moi je fonctionnerai pour m`aider dans mon travail actuel et dans le futur rapproché. Un, payer mon 110$ à l`AEMFQ (surtout que tu peux payer en versement de onze dollars par mois
). Deux, me distinguer en me fesant adéquatement appeler éducatrices (bref, changer la mentalité des gens). Trois, faire signer un mot par mes parents et leurs familles, mes amis et voisins tout en commançant par moi-même (je vais envoyer le tout à l`AEMFQ qui sera quoi faire en temps et lieu avec). Quatre, écrire gentiment aux députés que je peux pour les senbiliser à notre cause. Écrire au courrier du coeur de Louise Deschâtelets, aux opinions des lecteures dans les journals, en plastifiant ma réalité sur papier et en l`apposant sur ma clôture (les gens liront notre réalité et seront sensibilisé à notre vie)...
Voilà mon concret à moi. Ce que j`en pense. Les insultes ne règleront rien. La douceur, la persérance et l`entêtement me vaudront peut le fait que je puisse exercer le métier que j`adore encore plusieurs années.
Dès ce soir je relève la tête. Je ne suis pas une mère au foyer, je ne suis pas une gardienne, je suis une professionnelle. Point.
J`en avais long à dire hein? Y en a t-il une qui a tout lu?