les filles ça y est! je l'ai enfin terminé. Je vous mets le texte ci-dessous et pour celles qui veulent l'envoyer voici le lien pour télécharger le fichier Word qui contient la lettre. Est-ce que quelqu'une pourrait essayer le lien et me dire si elle réussit à télécharger le fichier car c'est la première fois que je mets un fichier sur un site d'hébergement??
J'AIMERAIS BEAUCOUP AVOIR VOS COMMENTAIRES SUR LE TEXTE. MERCI À L'AVANCE!
voici le lien :
http://www.4shared.com/dir/6313173/1064603/sharing.htmlvoici le texte : (bonne lecture :crampé: le mieux que j'aie pu faire c'est 2 pages et un tit boutte sur la troisième :crampé: :crampé: )
Nom de votre ville, le (date) 2008
Nom du destinataire
Adresse
Madame, Monsieur,
Depuis plusieurs années, le réseau des services de garde en milieu familial à pris un essor important. En juin 2006, différents changements sont intervenus dans la structure et le fonctionnement du milieu familial et dans les services qui supervisent les milieux (CPE et/ou BC). Toutefois, il semble que nous ne soyons pas au bout de nos peines, car des rumeurs circulent à l’effet que de nouvelles règles et contraintes verront bientôt le jour. Étant responsable d’un service de garde en milieu familial depuis XXX années, je me permets aujourd’hui d’attirer votre attention sur notre réalité et vous soumettre quelques commentaires, suggestions et questionnements.
Comme vous le savez, nous sommes tenues d’offrir une plage horaire de 10 heures de services. L’un des points que nous désirons soulever concerne une éventuelle augmentation de cette obligation. Il faut bien comprendre qu’une fois cet horaire de dix heures terminé, les RSG doivent ensuite procéder aux autres tâches reliées à un service de garde : préparer les repas; faire l’entretien des lieux et équipement; procéder à la désinfection des jouets et des locaux. De plus, étant un service de garde éducatif, la planification de la programmation et du matériel nécessaire aux activités éducatives occupe une partie importante de nos heures en dehors du 10 heures obligatoire. Notre travail ne se termine donc pas avec le départ du dernier enfant et la fermeture.
Autre point important pour notre vie familiale : Lorsqu’on aborde la question de la conciliation travail-famille, nous sommes touchées au même titre que des travailleuses salariées. Nous avons des enfants et nous devons répondre à leurs besoins. Nous trouvons donc inapproprié d’augmenter notre charge de travail en prolongeant les services de garde d’une heure. Notre priorité restera toujours, tout comme les travailleurs salariés, la qualité de vie pour nous et notre famille.
Toutefois, nous sommes conscientes que certains parents puissent avoir besoin de plus d’heures de services de garde. Nous pensons que les RSG disposées à prolonger l’ouverture de leur service devraient bénéficier d’une subvention en conséquence. Les parents ayant des besoins particuliers (plus de 10 heures) pourraient également contribuer financièrement en établissant un barème différent de la contribution réduite que nous connaissons actuellement.
Nous demeurons convaincues que la présence et la participation des parents dans l’éducation de leur enfant est essentielle pour que ceux-ci bénéficient d’un développement harmonieux. Serions-nous en voie de devenir des familles d’accueil?
Autre point important, l’obligation d’offrir le service même si nous vivons des situations telles que maladie de la RSG ou d’un membre de son entourage; décès; urgence. Notre service de garde égale notre résidence. Si nous avons l’obligation d’ouvrir le service dans ces situations, où irons-nous?
Nous croyons qu’il y va de la responsabilité du parent d’avoir une solution de rechange pour ces situations. N’était-ce pas le cas pour les parents bénéficiant de services en installation lors de fermeture pour grèves; déneigement de toiture des écoles; etc.
Abordons maintenant le programme éducatif . On y retrouve cette phrase importante : l’enfant apprend par le jeu. En milieu familial, la RSG supervise ces jeux et stimule les enfants selon leurs besoins. De plus, tel que mentionné ci-dessus, elle planifie des activités éducatives. Le milieu familial correspond étroitement à la vie familiale. On y retrouve la socialisation comme objectif premier et la RSG reçoit des formations qui lui permettent de répondre aux besoins d’enfants ayant des besoins différents/particuliers. Alors pourquoi certains bureaux coordonnateurs exigent-ils de leur RSG la rédaction d’un programme éducatif personnalisé à son service??? Celui du Ministère n’est-il pas complet???
Quand les enfants fréquentent les services de garde scolaires on n’entend plus parler de services de garde « éducatifs ». Les enfants qui fréquentent la garderie scolaire font de « l’occupationnel », c’est-à-dire qu’ils occupent des locaux de la commission scolaire, qu’ils utilisent du matériel récréatif. Fini l’aspect éducatif! Les éducatrices les « occupent » en attendant l’arrivée des parents. Le milieu familial ne fait pas de l’occupationnel. Les RSG sont présentes et offrent plus que des jouets ou du matériel : elles supervisent, encadrent, stimulent les enfants afin d’obtenir un développement harmonieux.
Ce dernier point nous amène à l’uniformité des services de garde. Les parents qui font le choix du service de garde en milieu familial recherchent pour leurs enfants un service qui se rapproche, comme son nom l’indique, de la vie familiale. Les milieux familiaux ne sont pas des mini-installation pas plus que des services scolaires pour enfants de moins de cinq ans. Nous croyons sincèrement qu’imposer des règles telles qu’augmenter les heures d’ouverture ou uniformiser les contrats en imposant des heures d’ouverture et de fermeture mènerait à l’exode des éducatrices accréditées vers le privé. Nous croyons qu’il est important de respecter « la couleur de chaque milieu familial » puisque les parents les choisissent selon leurs valeurs.
Quand il s’agit d’uniformiser les services, ce à quoi pensent les RSG, ce sont les bureaux coordonnateurs. Depuis juin 2006, nous attendons encore de voir les services et fonctionnement de ces structures s’uniformiser d’un secteur à l’autre de la province. Il suffit d’être présentes lors d’échanges entre RSG de différents secteurs pour constater que les Loi et Règlements des services de garde éducatifs du Québec sont galvaudés.
Il serait important de changer les méthodes afin de faire une équipe cohérente. Tout ça dans le but d’améliorer la qualité des services aux enfants et à leur famille. Tout le monde comprend le principe que des enfants heureux et confiants vont progresser et apprendre mieux. Le même principe s’applique aux adultes et à n’importe quelle sphère de travail. Nous avons cru au moment des débats sur l’entrée en vigueur des bureaux coordonnateurs que les termes « uniformiser les services » signifiaient « réduire les écarts entre » chaque bureaux coordonnateurs et chaque secteur de la province. Nous ne détectons pas cette volonté dans le fonctionnement des instances qui supervisent les milieux familiaux.
Quant à l’engagement-qualité qui circule présentement nous pensons qu’être accréditée est, dès le départ, un gage de la qualité des services qui sont offerts. Le travail des bureaux coordonnateurs n’est-il pas justement de recruter de bons milieux? Si leur mandat est bien rempli, pourquoi serait-il donc nécessaire que nous signions ce genre de document?
Venons-en au dernier point : le manque de places à contribution réduite et le développement de nouvelles places.
Une première question qui nous vient à l’esprit concerne le congé maternité et les places occupées par les enfants de ces mères en arrêt de travail. Nous considérons que ces familles reçoivent une double-subvention. En effet, elles bénéficient de places à contribution réduite alors qu’elles sont en congé-subventionné à la maison. Cette situation réduit l’accès à des places qui pourraient être profitables pour d’autres travailleurs.
Autre point : qu’en est-il des projets-pilote visant l’augmentation du ratio RSG-enfants? Une telle augmentation de ce ratio permettrait le développement rapide de nouvelles places. Dans le même ordre d’idée, pourquoi ne pas modifier la règle qui fait en sorte que les enfants d’âge scolaire de la RSG fassent partie du ratio? Cette modification permettrait, encore une fois, de développer de nouvelles places rapidement plusieurs RSG étant ouvertes à l’idée d’augmenter leur ratio au moment de l’entrée à la maternelle de leur enfant.
Troisième point : Le système d’universalité des services de garde éducatifs.
À une époque pas si lointaine, la contribution réduite du parent était établie en fonction du revenu net familial . Ce qui correspondait mieux, il va sans dire, à une saine gestion des ressources financières de notre province. Les familles ayant un revenu plus élevé payaient une contribution réduite plus élevée que celles ayant des revenus faibles ou moyens. Ce système ferait en sorte de libérer des montants substantiels et de permettre l’accréditation de nouvelles RSG, de développer de nouvelles places en service de garde.
Nous ne remettons pas en question les services éducatifs. Les places à 7$ sont victimes de leur succès. Mais ce devrait être les places en service éducatif qui devraient l’être et retenir l’attention. L’universalité des services de garde devrait être basé sur cet aspect et non sur le faible coût de ces services.
En conclusion, en attendant l’uniformisation des bureaux coordonnateurs, ne serait-il pas possible de faire un suivi auprès des RSG par le biais des bulletins « infos-RSG »? Pourquoi laisser cet outil dormir alors qu’il constitue une façon rapide, efficace de divulguer l’information précise aux RSG en ce qui concerne les développements en cours, les projets en discussion, etc?
Espérant le tout vous aider à mieux connaître la réalité des responsables de services de garde en milieu familial.
Dans l’attente de changements positifs suite à nos commentaires et questionnements, recevez, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
______________________________
TAPER VOTRE NOM ICI
Responsable de services de garde en milieu familial
Secteur ……………..
Bureau coordonnateur