on fait rire de nous

Les responsables de services de garde en milieu familial craignent de n'avoir obtenu qu'une demi-victoire dans le projet de loi que le gouvernement s'apprête à déposer sur la clarification de leur statut.

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La Centrale des syndicats du Québec, qui cherche à syndiquer ces travailleuses des services de garde en milieu familial, a justement rencontré des responsables gouvernementaux, ce matin, qui lui ont fait part des grandes lignes du projet de loi que le gouvernement s'apprêterait à déposer pour clarifier leur statut.
Ce statut doit être clarifié, parce que la Loi 8 qui interdisait à ces travailleuses de se syndiquer avait été invalidée par la Cour supérieure, le 31 octobre dernier. Comme le gouvernement n'a pas interjeté appel, il lui faut maintenant rédiger une loi qui définit ce statut des travailleuses de services de garde en milieu familial, ainsi que leur régime de relations de travail.
Or, selon la vice-présidente de la CSQ, Louise Chabot, c'est une sorte de statut hybride qui leur serait accordé, à mi-chemin entre celui de salarié et celui de travailleur autonome.
Ainsi, par ce futur projet de loi, les responsables de service de garde en milieu familial obtiendraient le droit d'association et de négociation, mais elles ne bénéficieraient pas pleinement des régimes de protection sociale et de l'équité salariale, rapporte Mme Chabot.
Parmi les protections sociales qui ne seraient pas offertes au même niveau que pour un salarié régulier, on retrouve le Régime des rentes du Québec, le Régime québécois d'assurance parentale et la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, relate Mme Chabot.
«Il est évident que les travailleuses responsables de services de garde en milieu familial n'auront pas droit aux mêmes bénéfices que l'ensemble des autres travailleuses du Québec», a déploré la CSQ.
Ces travailleuses obtiendraient en revanche une sorte de compensation financière pour ces régimes de protection sociale, a précisé Mme Chabot.
Gouvernement
Au bureau de la présidente du Conseil du trésor et responsable de l'Administration gouvernementale, Monique Gagnon-Tremblay, son attachée de presse Geneviève Villemure-Denis a confirmé que le gouvernement espérait déposer le projet de loi «au cours de la présente session» mais s'est refusée à fixer une date dès maintenant.
Elle a précisé que «les rencontres se poursuivent présentement avec les instances syndicales», comme dans le cas de la CSQ, et que le gouvernement fera connaître «très prochainement sa position» dans ce dossier.
La Centrale des syndicats du Québec représente 11 000 responsables de service de garde en milieu familial sur un potentiel de 15 000.

Invité

Désolé mais c'est ilisible!

Allo!

C`est difficile à lire mais en déplaçant le curceur en bas
de l`écran on peut y arriver!

Et c`est ce que je n`aime pas qui est en train de se
produire...un faux statut de travailleur autonome
déguisé en nouveauté...

Tien c`est dit le gouvernement: Les RSG on ne veut pas vous
reconnaitre comme salariées mais on veut pas vous laissez
libre comme de vrai travailleur autonome, on va vous pondre
une loi qui nous permettra de rire de vous encore et encore...
Si ça existe pas, nous autre on l`invente!!!
J`espère que la réputation des syndicats c`est pas de la frime car
c`est évident que notre dossier sera un défi de négociation!!!

Juste imaginez si on avait été encore toutes seules contre le gouvernement!!!!

J`ai besoin de vacances...pis je ne doit pas être la seule!!!

Moi je ne m'inquiete pas peut importe ce qu'il vont sortir ca ne sera pas légal nous avons dans notre poche le jugement Grenier et vignolas du tribunal du travail qui explique clairement pourquoi nous sommes considéré comme des salarié.

Si les rsg pleure sur leur sort en ne faisant rien alors qu'on a tout les outils pour se faire respecter ben ca voudra dire ce que ca voudra dire....

» ça fait du bien de rire......
» voici se que mon bc nous a fait parvenir
» rapport d'impot fait nous-mêmes
» Ma Pancarte Nous sommes responsables nous méritons mieux!
» Perfectionnement:nous nous déplaçons partout en province.