Les responsables de services de garde en milieu familial sont en grève mercredi
La Presse canadienne 9 novembre 2010 15h11 Actualités en société
Le ministère de la Famille a expliqué que si la grève a bien lieu, les parents n’auront pas à débourser la contribution quotidienne de 7 $, et que les subventions pour cette journée ne seront pas versées aux services de garde qui choisiront de ne pas offrir leur service.
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Le ministère de la Famille a expliqué que si la grève a bien lieu, les parents n’auront pas à débourser la contribution quotidienne de 7 $, et que les subventions pour cette journée ne seront pas versées aux services de garde qui choisiront de ne pas offrir leur service.
Quelque 90 000 enfants et leurs parents seront privés de service de garde demain mercredi, alors que les responsables des services de garde en milieu familial (RSG) tiennent une journée de grève à travers le Québec.
Les 12 800 travailleuses affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) souhaitent ainsi presser le gouvernement d’en arriver à un règlement rapide, alors qu’elles négocient leur toute première convention collective.
De son côté, la ministre de la Famille, Yolande James, demande aux RSG de suspendre les moyens de pression et la journée de grève puisque les négociations sont en cours.
Par voie de communiqué, Mme James a expliqué avoir donné le mandat aux négociateurs du ministère de déposer des offres dès mardi. Elle a aussi spécifié que des rencontres sont prévues jeudi prochain ainsi que le mardi 16 novembre.
«J’estime que recourir à un arrêt de travail d’une journée complète alors que les négociations progressent, c’est mettre beaucoup de pression sur les parents», a fait valoir Mme James.
Si elle note des avancées dans les négociations concernant les clauses normatives de la convention, la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, Sylvie Tonnelier, explique que des progrès restent à faire pour ce qui est des clauses monétaires.
«Comme tous les travailleurs du Québec, on veut avoir un salaire décent, des vacances, des congés fériés payés, des congés de maladie», souligne la présidente.
Selon Mme Tonnelier, le salaire des RSG se situe bien en deçà du salaire minimum. Les travailleuses demandent donc une hausse substantielle de la contribution gouvernementale par enfant par jour, actuellement de 19 $.
De plus, elles demandent d’accéder aux avantages sociaux généralement consentis aux salariés, comme les congés de maladie, les congés fériés et les vacances.
Mme Tonnelier se dit toujours confiante d’en arriver à une entente avant la période des fêtes. Afin de maintenir la pression sur le gouvernement, elle précise que d’autres actions pourraient être envisagées.
Finalement, Mme Tonnelier demande aux parents d’apporter leur soutien aux travailleuses, qui se battent pour leurs conditions de travail. Selon elle, les parents appuient les travailleuses. Elle ajoute toutefois que le but de ce moyen de pression n’est pas d’agacer les parents, mais le gouvernement.
Le ministère de la Famille a expliqué que si la grève a bien lieu, les parents n’auront pas à débourser la contribution quotidienne de 7 $, et que les subventions pour cette journée ne seront pas versées aux services de garde qui choisiront de ne pas offrir leur service.
à Mabel pour l'information
Tourlou
Julie