article de Stephane gendron

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<td class=texteNormalNoir vAlign=top align=justify>Mise à jour: 20/07/2010 07:18
Opinion
Les gardiennes à la maison...

Stéphane Gendron
collaboration spéciale

L'actualité des dernières semaines a ramené le dossier des responsables de garde en milieu familial (RSGMF) à l'ordre du jour. Corps d'emploi à forte prédominance féminine, les RSGMF ont longtemps été considérés par le gouvernement et bien des représentants du peuple comme étant «la p'tite madame qui garde à la maison.» C'est d'ailleurs sur le dos de ce groupe, à l'époque peu organisé, que Pauline Marois avait compté développer sa politique familiale de places à contribution réduite en 1997. Au lieu d'échafauder un réseau de centres de la petite enfance à gros prix et investir dans l'immobilier, il valait mieux abuser de ce cheap labor disponible à peu de frais pour s'occuper de nos enfants.

Aujourd'hui, les RSGMF sont au nombre de 15 000 et ont la responsabilité quotidienne de plus de 100 000 enfants de 0 à 5 ans sur l'ensemble du territoire québécois.

Pourtant, dès les premières années de la mise en oeuvre de la politique des places à 5 $, on s'est vite rendu compte de l'arnaque. Car pour le même service offert en installation -dans un centre de la petite enfance -l'éducatrice (avec ou sans diplôme) pouvait gagner facilement près du double à l'heure que la responsable qui maintenait un service de garde à domicile. De plus, la RSGMF n'avait droit à aucun jour férié, aucun congé de maladie, et n'avait aucune protection en matière de normes du travail, de congé de maternité et de santé et sécurité. Rien. NIET. Cette incohérence totale fut rapidement dénoncée par les représentants des RSGMF qui manifestèrent rapidement le désir de s'organiser en syndicat pour atteindre un niveau de vie décent et comparable à leurs collègues effectuant le même travail en installation.

Lois matraques

Dans sa grande sagesse, Québec procéda à l'adoption de lois matraques afin d'empêcher la syndicalisation de ce groupe de femmes. Le gouvernement argumentait qu'étant «travailleuses autonomes», ces personnes n'avaient pas le droit à la syndicalisation. Pourtant, aucun argument ne tenait la route. La RSGMF n'avait - dans les faits -rien d'une travailleuse autonome puisqu'elle était -et est encore aujourd'hui -soumise au contrôle absolu du centre de la petite enfance en matière d'activités, de suivi des normes, de finance et de mesures disciplinaires.

Devant cette improvisation juridique gouvernementale qui ne tenait pas la route, les RSGMF ont vite gagné leur bataille et se sont retrouvées à la table des négociations.

10$ de l'heure

La situation actuelle mérite qu'on s'y attarde rapidement. Le salaire actuel d'une RSGMF est d'environ 26 $ par jour pour une place de garde. Avec un ratio maximum de 6 enfants par domicile pour chaque responsable, le revenu hebdomadaire brut d'opération se solde à 790 $ par semaine pour environ 60 à 65 heures de travail par semaine. À peine 10 $ de l'heure -et parfois moins que le salaire minimum -pour veiller à la sécurité et au développement de nos enfants, c'est inacceptable. Voilà une situation honteuse et répugnante pour un Québec qui se dit «fou de ses enfants». Si, comme parents, nous n'avons pas le temps nécessaire pour éduquer nos enfants, eh bien que l'on se donne le moyen de payer ceux et celles qui le font pour nous ! Contribuables, à vos chéquiers ! Une politique familiale, ça se paie.

Copyright © 1995-2008 Canoë inc. Tous droits réservés

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<td class=textePetitNoir align=middle>http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/stephanegendron/archives/2010/07/20100720-071800.html</TD></TR></TABLE>

il a fait erreur
il aurait du mettre un revenu de 10 $ en moyenne, pour rencontrer toutes les dépenses reliées au service et essayer de se tirer un salaire...

il faudrait que quelqu'un lui écrive pour rectifier cela
moi aussi ca ma tiquer qu'il écrive ca et ca fait plusieurs fois quil parle de nous a l'émission de Guildor le matin et il répète toujours ca sans dire que on a toutes nos dépenses a payé avec ce maigre 10$ !!!

Citation :: le revenu hebdomadaire brut d'opération se solde à 790 $ par semaine pour environ 60 à 65 heures de travail par semaine. À peine 10 $ de l'heure -et parfois moins que le salaire minimum -pour veiller à la sécurité et au développement de nos enfants, c'est inacceptable

M. Gendron dit bien que c'est le salaire brut mais je trouve qu'il devrait faire la comparaison avec une éducatrice en CPE qui elle ne paie pas les dépenses de fonctionnement, les entrevues de parents sur notre temps, formations obligatoires et j'en passe.

M. tout le monde, pense que nous pouvons enlever 100% de tous nos achats et dépenses. Les gens sont mal informés. Jusqu'à date il n'y a pas grans monde qui parle publiquement et qui dit les vraies choses tels qu'elles sont

oui a écrit:

Citation :: le revenu hebdomadaire brut d'opération se solde à 790 $ par semaine pour environ 60 à 65 heures de travail par semaine. À peine 10 $ de l'heure -et parfois moins que le salaire minimum -pour veiller à la sécurité et au développement de nos enfants, c'est inacceptable

M. Gendron dit bien que c'est le salaire brut mais je trouve qu'il devrait faire la comparaison avec une éducatrice en CPE qui elle ne paie pas les dépenses de fonctionnement, les entrevues de parents sur notre temps, formations obligatoires et j'en passe.

M. tout le monde, pense que nous pouvons enlever 100% de tous nos achats et dépenses. Les gens sont mal informés. Jusqu'à date il n'y a pas grans monde qui parle publiquement et qui dit les vraies choses tels qu'elles sont

pas du tout, il devrait simplement faire la comparaison avec les subventions versées aux CPE et aux garderies subventionnées ( là aussi y'a pas plus de logique. la différence entre les deux)

je ne suis pas seulement une RSG je suis une prestataire de service...pour être d'un niveau compétitif, je dois avoir tout du moins les mêmes revenus pour un même nombre d'enfants...

me I talk business article de Stephane gendron 61423