Comme Promis ; LA LETTRE AUX PARENTS.....

Voila comme promis, la lettre que jai écrit aux parents de mon service avec les corrections faites par quelques copinautes (merci les filles)

Elle est a vous, vous pouvez vous en servir pour vos propres parents
vous copier/coller/imprimer et le tour est jouer

pour celles qui ont de la difficulté, donner moi votre email et je vous la fait parvenir en pdf

Propagez la .......... les gens doivent connaître la vérité

bonne lecture

/////////////////////////////////////



Chers parents,
Des changements importants touchant directement les RSG s’opèrent actuellement.
Pour votre information, voici un résumé des évènements.

Le réseau des services de garde subventionnés a débuté en 1997 sous la
gouverne du Parti Québécois. Ce sont les CPE qui, à l’époque, sont
mandatés pour faire la gestion du volet familial (supervision et
application des lois et règlements du ministère, accréditations des RSG,
visites de conformité et versement des rétributions). Malgré des règles
et un cadre bien défini, les Responsables en service de garde (RSG)
sont réputées être des Travailleurs Autonomes (TA). Étant désignées
comme tel, elles doivent assumer toutes les dépenses reliées au
fonctionnement de leur service de garde (nourriture, jouets et matériel
éducatif, formations obligatoires, etc). Elles ne peuvent donc
bénéficier d’aucun avantage social (vacances et fériés payés, congés
maladie, assurance chômage, congés de maternité, retraits préventifs
etc). Comme elles avaient, à cette époque, une certaine liberté
d’action et décisionnelle dans leur milieu de travail, leur sort est malgré tout acceptable pour les avantages qu'il comporte.

Changement de gouvernement = changement de cap;
Avec l’arrivée du gouvernement Libéral il y a 5 ans, de grands
bouleversements s’opèrent. La loi 124 est adoptée ce qui provoque le
démantèlement du réseau, en retirant aux CPE la gestion du milieu
familial pour la remettre aux mains d’une nouvelle entité, les BC
(bureaux coordonnateurs).
Aussi arrivent des réglementations de
plus en plus strictes et étouffantes sous les années du parti Libéral.
La garde en milieu familial devient de plus en plus rigide pour les
éducatrices qui doivent rencontrer des exigences toujours plus grandes.
En 2008, l’imposition d’un document à remplir par les RSG, appelé «
Engagement » en fait foi. L’obligation de prendre les contrats rédigés
par le gouvernement en est un autre exemple. La rédaction d’un
programme éducatif nous est aussi exigée. Une paperasse administrative
de plus en plus lourde, demandée. N’oublions pas que les RSG sont
réputées être des TRAVAILLEURS AUTONOMES !
Les RSG doivent obéir à toutes les exigences du ministère au risque de se voir retirer leur accréditation.
Le statut de travailleur autonome est définitivement révolu, mais nous
continuons d’en porter le titre à tord puisque le mot est vide de sens.


Les travailleurs de l’ombre;
Depuis plusieurs années, des associations et des personnes impliquées travaillent sans relâche
dans l’ombre à défendre nos droits. Grâce à leur détermination, en
2002, après un long processus, le juge Jacques Vignola de la Commission
du travail, conclu hors de tout doute que les RSG sont des
travailleuses salariées au sens du code du travail et doivent répondre
d’un employeur. Comme elles n’ont même pas les normes minimales du
travail et n’ont pas l’équité salariale, il recommande au gouvernement
de redresser la situation le plus rapidement possible pour rendre
justice à ces quelques 15000 femmes qui ont trop longtemps été lésées
dans leurs droits. En fait, tout ce que les RSG voulaient c’était un
peu de reconnaissance, une amélioration de leurs conditions de travail
et que l’on cesse de les presser comme des citrons.

Non seulement le gouvernement ignore la décision et les recommandations de
la Commission, mais il adopte, en décembre 2005, sous le bâillon, la
loi 8. Cette loi retire, entre autre, à cette catégorie de
travailleuses, le droit d’être représentée par un syndicat et nie leur
statut de salarié.
Bref, le gouvernement a démontré une fois de
plus son arrogance et son mépris pour cette catégorie de travailleuses.
Il a, par ses nombreuses marques de fermeture, provoquer chez les RSG,
jusque-là dociles et obéissantes, un vent de colère et un sentiment
d’injustice jamais égalés.

Le 31 octobre 2008, après un très long processus, la Juge Danielle Grenier de la Cour Supérieure invalide
la loi 8, la jugeant inconstitutionnelle, inopérante, non avenue et
contraire aux droits et libertés de la personne. C’est le début d’un
jour nouveau qui s’annonce, mais le travail ne fait que commencer.

Pourquoi la syndicalisation ? ;
Dès lors, les choses vont très vite du côté des RSG et un vent de
rassemblement déferle sur le Québec. Les RSG en ont ras le tablier et
décident de se regrouper et d’agir pour ne plus s’en laisser imposer.
Puisque ce droit démocratique nous est rendu, un vaste mouvement de
syndicalisation secoue la profession. Pour plusieurs, il apparaît clair
que la syndicalisation est la seul avenu possible afin d’obtenir une
négociation juste et équitable avec le gouvernement, notre employeur.
Si nous ne sommes pas représentées par une force de frappe solide et
forte, qu’adviendra-il de nous, puisqu’en étant des TA nous étions déjà
grandement abusées. Jusqu’à maintenant la réponse des RSG est claire ;
presque 80 % d’entre elles ont à ce jour signé leur carte !

Mais rien n’est encore gagné, même si le gouvernement Libéral n’a pas
contesté la décision de la cour prise le 31 octobre 2008 (rappelons
qu’ils étaient en campagne électorale et qu’ils avaient 30 jours pour
contester la décision de la Juge). Depuis le 1er décembre 2008 nous
attendons toujours de connaître le sort qui nous sera réservé.

Et maintenant…
Dans un climat incertain, nous attendons donc des décisions du gouvernement
depuis décembre mais rien ne vient. Pire, nous sommes tenues dans
l’ignorance la plus totale quant à notre avenir et les quelques bribes
d’informations qui se rendent jusqu’à nous n’ont pas l’effet de nous
rassurer. Quels seront les nouvelles lois et règlements nous régissant,
qui sera notre employeur, quel sera notre salaire (car nous recevons
actuellement des avances de salaire) et quelles seront nos conditions
de travail. Comme vous pouvez le constater, malgré la victoire devant
la cour, il semble que nous ne soyons pas au bout de nos peines.

Autre aspect inquiétant, ni les BC, ni le gouvernement ne semblent vouloir
être nos employeurs. Nous passons d’un titre à un autre car le
gouvernement tente par tous les moyens de se soustraire à ses
obligations d’employeur. Tantôt salarié pour devenir réputé-salarié
ensuite présumé-salarié nous voilà maintenant travailleurs avec statut
non défini. Nous ne savons plus qui nous sommes en réalité.

La réalité sur nos conditions de travail
Chers parents, tout ce nous voulons en fait c’est que la reconnaissance nous soit justement et équitablement rendue.
Dans les prochaines semaines et dans la prochaine année vous entendrez et
lirez, dans les médias, bien des choses car assurément on parlera de
nous bientôt parfois en vrai parfois faussement.

Voici en quelques phrases étalées pour vous nos VÉRITABLES conditions de travail;
Le faux statut de travailleur autonome que l’on nous a attribué depuis la
création des services de garde subventionnés à permis au gouvernement
d’économiser sur le dos des 15 000 RSG du Québec des sommes
considérables. Ne payer aucun matériel éducatif, aucun congé férié et
vacances, CSST, retrait préventif et tout ce qu’un salarié a droit, ne
pas payer les heures supplémentaires (une semaine normale de travail au
Québec est de 40 heures/semaine). N'avoir pas eu à construire et
entretenir les infrastructures nécessaires pour accueillir les 80,000
enfants du Québec qui franchissent chaque matin les résidences des RSG.
La création de nouvelles places à 7$ serait-elle reliée à toutes ces
économies ?

À l'heure actuelle, une RSG, malgré qu’elle soit
salariée, n’a droit à aucun congé payé, gagne en moyenne entre 4 à 6$
l’heure (impôt et dépenses soustraits) et fait en moyenne 60 heures par
semaine. En effet, une fois les portes closes, elle doit procéder aux
différentes tâches reliées à un service de garde : planification, achat
et préparation des repas et collations; entretien des lieux et
équipements; désinfection des jouets et des locaux; faire la
comptabilité et remplir la paperasse administrative exigée;
planification de la programmation et du matériel nécessaire aux
activités éducatives etc. Notre travail ne se termine donc pas avec le
départ du dernier enfant.

En terminant
Ce que le gouvernement décidera, nous n’en savons rien. Certains parlent
présentement de mettre un moratoire de un an. En attendant, les
principales intéressées, sont craintives quant à leur avenir. Le
gouvernement a voulu offrir aux parents du Québec des services de garde
de qualité mais il a oublié que la qualité cela se paie aussi. Il
serait grand temps qu’il prenne ses responsabilités en remettant aux
femmes qui prennent soin des enfants du Québec, la juste part qui leur
reviennent.

Pour terminer, nous n’avons pas choisi de devenir
des salariées. Pendant des années, il nous plaisait notre statut de
Travailleurs Autonome. Cependant, nous sommes devenues, graduellement,
de FAUX Travailleurs Autonomes et les avantages du TA sont disparus
avec le temps. Voilà pourquoi maintenant, nos conditions de travail
doivent changer et s’accorder avec notre vrai statut, celui de
travailleur salarié du gouvernement.

Voici en résumé, chers parents, de l’ampleur du dossier des RSG. La suite des choses nous la
connaîtrons, espérons-le, très bientôt et souhaitons que tout se
conclura pour le mieux pour tous.

Votre RSG

l'ai imprimé et dès que j'ai 2 minutes tranquille je la li

:bravo2: Je trouve que tu as fait une représentation très complète de la situation qui nous concerne! Ça a dû demander beaucoup de travaille pour relater tout les évènements depuis le début!

:yess: Beau travaille et je suis sure que les parent de ton service vont comprendre ta situation et t'appuyer!

:félicitation: :doigt: Je te souhaite bonne chance avec les parents de ton service!

bonjour fannie

Bravo

C,est tres bien dit
et ca explique clairement le chemin parcouru, tes effort en ont valu la peine

je demande ta permission pour la transmettre a ma conjointe et aux parent qui frequente son service

et de plus demain (jeudi) je vais a une reunion syndicale afin de convaincre les RSG en "attente" de signé leur carte . est-ce que tu me permet de leur transmettre ta lettre , je suis sur que cela aidera certaine RSG a prendre leur decisions

Merci Rock

bravo! tu devrais l,envoyer un peu partout...ministres ,députés, médias

super cest envoyer par email au parent de on service

Je l'ai lu et MERCI BEAUCOUP
C'est très clair et si cette lettre n'aide pas ceux qui ne sont pas au courant à le devenir et bien??????
mes parents l'auront tous pour la fin de semaine

ET ENVOIE-LÀ PARTOUT OÙ TU PEUX EFFECTIVEMENT pas juste aux parents!!!

:soleil...: :soleil...: :soleil...: :soleil...: :soleil...:

fannie86 a écrit:

hé que jsu nerveuse pi le coeur me débat
jespere que vous aimerez ma tite lettre
sil y a des choses qui cloche génez vous pas vous m'le dites et si vous voyez des "fôte dotografe" corrigez sans gene

Je ne veux pas que tu le prennes mal mais chez moi, c'est un automatisme, je corrige les travaux de tout le monde dans ma famille... Mais là, j'ai un bébé dans les bras alors je vais sûrement en laisser passer quelques unes...


Chers parents,
Des changements importants touchant directement les RSG s’opèrent actuellement.
Pour votre information, voici un résumé des évènements.

Le réseau des services de garde subventionnés a débuté en 1997 sous la gouverne du Parti Québécois. Ce sont les CPE qui, à l’époque, sont mandatés pour faire la gestion du volet familial (supervision et application des lois et règlements du ministère, accréditions des RSG, visites de conformité et versement des rétributions). Malgré des règles et un cadre bien défini, les Responsables en service de garde (RSG) sont réputées être des Travailleurs Autonomes (TA). Étant désignées comme tel, elles doivent assumer toutes les dépenses reliées au fonctionnement de leur service de garde (nourriture, jouets et matériel éducatif, formations obligatoires, etc). Elles ne peuvent donc bénéficier d’aucun avantage social (vacances et fériés payés, congés maladie, assurance chômage, congés de maternité, retraits préventifs etc). Comme elles avaient, à cette époque, une certaine liberté d’action et décisionnelle dans leur milieu de travail, leur sort est malgré tout acceptable pour les avantages qu'il comporte.

Changement de gouvernement = changement de cap;
Avec l’arrivée du gouvernement Libéral il y a 5 ans, de grands bouleversements s’opèrent. La loi 124 est adoptée ce qui provoque le démantèlement du réseau, en retirant aux CPE la gestion du milieu familial pour la remettre aux mains d’une nouvelle entité, les BC (bureaux coordonnateurs).
Aussi arrivent des réglementations de plus en plus strictes et étouffantes sous les années du parti Libéral. La garde en milieu familial devient de plus en plus rigide pour les éducatrices qui doivent rencontrer des exigences toujours plus grandes. En 2008, l’imposition d’un document à remplir par les RSG, appelé « Engagement » en fait foi. L’obligation de prendre les contrats rédigés par le gouvernement en est un autre exemple. La rédaction d’un programme éducatif nous est aussi exigée. Une paperasse administrative de plus en plus lourde, demandée. N’oublions pas que les RSG sont réputées être des TRAVAILLEURS AUTONOMES !
Les RSG doivent obéir à toutes les exigences du ministère au risque de se voir retirer leur accréditation.
Le statut de travailleur autonome est définitivement révolu, mais nous continuons d’en porter le titre à tord puisque le mot est vide de sens.

Les travailleurs de l’ombre;
Depuis plusieurs années, des associations et des personnes impliquées travaillent sans relâche dans l’ombre à défendre nos droits. Grâce à leur détermination, en 2002, après un long processus, le juge Jacques Vignola de la Commission du travail, conclu hors de tout doute que les RSG sont des travailleuses salariées au sens du code du travail et doivent répondre d’un employeur. Comme elles n’ont même pas les normes minimales du travail et n’ont pas l’équité salariale, il recommande au gouvernement de redresser la situation le plus rapidement possible pour rendre justice à ces quelques 15000 femmes qui ont trop longtemps été lésées dans leurs droits. En fait, tout ce que les RSG voulaient c’était un peu de reconnaissance, une amélioration de leurs conditions de travail et que l’on cesse de les presser comme des citrons.

Non seulement le gouvernement ignore la décision et les recommandations de la Commission, mais il adopte, en décembre 2005, sous le bâillon, la loi 8. Cette loi retire, entre autre, à cette catégorie de travailleuses, le droit d’être représentée par un syndicat et nie leur statut de salarié.
Bref, le gouvernement a démontré une fois de plus son arrogance et son mépris pour cette catégorie de travailleuses. Il a, par ses nombreuses marques de fermeture, provoquer chez les RSG, jusque-là dociles et obéissantes, un vent de colère et un sentiment d’injustice jamais égalés.

Le 31 octobre 2008, après un très long processus, la Juge Danielle Grenier de la Cour Supérieure invalide la loi 8, la jugeant inconstitutionnelle, inopérante, non avenue et contraire aux droits et libertés de la personne. C’est le début d’un jour nouveau qui s’annonce, mais le travail ne fait que commencer.

Pourquoi la syndicalisation ? ;
Dès lors, les choses vont très vite du côté des RSG et un vent de rassemblement déferle sur le Québec. Les RSG en ont ras le tablier et décident de se regrouper et d’agir pour ne plus s’en laisser imposer. Puisque ce droit démocratique nous est rendu, un vaste mouvement de syndicalisation secoue la profession. Pour plusieurs, il apparaît clair que la syndicalisation est la seul avenu possible afin d’obtenir une négociation juste et équitable avec le gouvernement, notre employeur. Si nous ne sommes pas représentées par une force de frappe solide et forte, qu’adviendra-il de nous, puisqu’en étant des TA nous étions déjà grandement abusées. Jusqu’à maintenant la réponse des RSG est claire ; presque 80 % d’entre elles ont à ce jour signé leur carte !

Mais rien n’est encore gagné, même si le gouvernement Libéral n’a pas contesté la décision de la cour prise le 31 octobre 2008 (rappelons qu’ils étaient en campagne électorale et qu’ils avaient 30 jours pour contester la décision de la Juge). Depuis le 1er décembre 2008 nous attendons toujours de connaître le sort qui nous sera réservé.

Et maintenant…
Dans un climat incertain, nous attendons donc des décisions du gouvernement depuis décembre mais rien ne vient. Pire, nous sommes tenues dans l’ignorance la plus totale quant à notre avenir et les quelques bribes d’informations qui se rendent jusqu’à nous n’ont pas l’effet de nous rassurer. Quels seront les nouvelles lois et règlements nous régissant, qui sera notre employeur, quel sera notre salaire (car nous recevons actuellement des avances de salaire) et quelles seront nos conditions de travail. Comme vous pouvez le constater, malgré la victoire devant la cour, il semble que nous ne soyons pas au bout de nos peines.

Autre aspect inquiétant, ni les BC, ni le gouvernement ne semblent vouloir être nos employeurs. Nous passons d’un titre à un autre car le gouvernement tente par tous les moyens de se soustraire à ses obligations d’employeur. Tantôt salarié pour devenir réputé-salarié ensuite présumé-salarié nous voilà maintenant travailleurs avec statut non défini. Nous ne savons plus qui nous sommes en réalité.

La réalité sur nos conditions de travail
Chers parents, tout ce nous voulons en fait c’est que la reconnaissance nous soit justement et équitablement rendue.
Dans les prochaines semaines et dans la prochaine année vous entendrez et lirez, dans les médias, bien des choses car assurément on parlera de nous bientôt parfois en vrai parfois faussement.

Voici en quelques phrases étalées pour vous nos VÉRITABLES conditions de travail;
Le faux statut de travailleur autonome que l’on nous a attribué depuis la création des services de garde subventionnés à permis au gouvernement d’économiser sur le dos des 15 000 RSG du Québec des sommes considérables. Ne payer aucun matériel éducatif, aucun congé férié et vacances, CSST, retrait préventif et tout ce qu’un salarié a droit, ne pas payer les heures supplémentaires (une semaine normale de travail au Québec est de 40 heures/semaine). N'avoir pas eu à construire et entretenir les infrastructures nécessaires pour accueillir les 80,000 enfants du Québec qui franchissent chaque matin les résidences des RSG. La création de nouvelles places à 7$ serait-elle reliée à toutes ces économies ?

À l'heure actuelle, une RSG, malgré qu’elle soit salariée, n’a droit à aucun congé payé, gagne en moyenne entre 4 à 6$ l’heure (impôt et dépenses soustraits) et fait en moyenne 60 heures par semaine. En effet, une fois les portes closes, elle doit procéder aux différentes tâches reliées à un service de garde : planification, achat et préparation des repas et collations; entretien des lieux et équipements; désinfection des jouets et des locaux; faire la comptabilité et remplir la paperasse administrative exigée; planification de la programmation et du matériel nécessaire aux activités éducatives etc. Notre travail ne se termine donc pas avec le départ du dernier enfant.

En terminant
Ce que le gouvernement décidera, nous n’en savons rien. Certains parlent présentement de mettre un moratoire de un an. En attendant, les principales intéressées, sont craintives quant à leur avenir. Le gouvernement a voulu offrir aux parents du Québec des services de garde de qualité mais il a oublié que la qualité cela se paie aussi. Il serait grand temps qu’il prenne ses responsabilités en remettant aux femmes qui prennent soin des enfants du Québec, la juste part qui leur reviennent.

Pour terminer, nous n’avons pas choisi de devenir des salariées. Pendant des années, il nous plaisait notre statut de Travailleurs Autonome. Cependant, nous sommes devenues, graduellement, de FAUX Travailleurs Autonomes et les avantages du TA sont disparus avec le temps. Voilà pourquoi maintenant, nos conditions de travail doivent changer et s’accorder avec notre vrai statut, celui de travailleur salarié du gouvernement.

Voici en résumé, chers parents, l’ampleur du dossier des RSG. La suite des choses nous la connaîtrons, espérons-le, très bientôt et souhaitons que tout se conclura pour le mieux pour tous.

Votre RSG

Félicitations pour ta lettre, elle est impeccable!

vraiment bien.. Je peux m'en servir pour mes parents.. et mes amies rsg

Mes cheres copinautes et copinaux (rock ;-) )

Cette lettre est a VOUS.
Vous la copier/coller, ajouté ou retiré des choses si vous voulez , l'imprimer et la propagé

Si elle peux servir aux plus de personnes possible, ca naura pas été en vain que jaurai passée des hrs et des hrs à sa rédaction/correction

cest un réel plaisir pour moi de vous l'offrir

Wow Fannie, tu as fait un magnifique travail!!!!

UN GROS MERCI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

merci beaucoup fannie de partager cette superbe lettre...wowwwww!!!!!elle est parfaite et decrit tres bien ce que nous vivons....jte leve mon chapeau :félicitation:

Merci elle est superbe ta lettre :party2:

:félicitation: Tres bien fait ta lettre merci a toi de partager :fleurs 3:

:bravo2: super je copie et donne ca a mes parents aussi. Merci elle est tres bien écrite et explique tres bien notre situation. Wowwwww tu a une belle facon d'écrire, ca te tenterais pas entre moi pis toi :amitié: de rédiger mon PE :crampé: je suis tellement pas bonne en rédaction.

Belle job fannie

Fannie86 t'as encore réussi à m'épater.... coudonc on se relance la beballe toi et moi je t'épates tu m'épates... ben épatons-nous tous en coeur ma noire tes super :bravo2: :bravo2: :bravo2: . Pis la as-tu vue mon message pour tes smileys... les vois-tu??

moi et l'ordi grrrrrrr..... :ordi: :grrr ordi: pourrais-tu svp me l'envoyer à colibri0500@hotmail.com et c'est au dela de ce que je pensais lire c'est tout simplement magnifique :félicitation: :félicitation: :félicitation:

Eille fourmie calme-toi :crampé: :crampé: :crampé:

je dois te dire que tu as remis beaucoup de choses en place dans ma tête.. superbe lettre.. je suis de tout coeur avec vous !!

t'es folle viarge!!!!! mais une chance que j't'ai une chance qu'on sa!!!! :2: :2: :2: :2: :2: :2: :2: :2:

TU ASSURE A 150 % D 'ACCORD AVEC TOUS !!!!! C BIEN T 'A FAIT DU BON TRAVAIL JE SUIS FIERE DE TOI, ET JE VAIS L 'IMPRIMER MÊME SI AUCUN PARENT M 'A FAIT DE REMARQUE A PROPOS DE TOUT ÇA ! LA FOURMIE , C UNE VRAI FOURMIE ATOMIQUE :clochette: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2:

CHU PAS CAPABL DE L 'imprimé, peux tu me l 'envoyé moi ça imprime les 10 page de bla bla bla et de félicitation !!!!!

mj.boutin@globettroter.net


1000 mercis

minou xx

bravo et tres bien ecrie.
moi aussi j aimerais bien que tu me l envois svp

sesceline@hotmail.com


merci beaucoup

minou a écrit:

CHU PAS CAPABL DE L 'imprimé, peux tu me l 'envoyé moi ça imprime les 10 page de bla bla bla et de félicitation !!!!!

mj.boutin@globettroter.net


1000 mercis

minou xx

Mets le en surbrillance et imprime juste la sélection

puis-je l'avoir au lavoie123456789@yahoo.ca
merci ton travail est vraiment génial