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MessageSujet: Un bel article de journal   Un bel article de journal EmptyVen 19 Nov - 14:45

Un très bel article! cool applaudissement

http://www.lautjournal.info

RSG : Deux réalités syndicales, un même combat
18 novembre 2010
Maude Messier


Si la majorité des quelque 15 000 responsables de service de garde en milieu familial (RSG) sont représentées par la CSQ, 2 000 d’entre-elles sont pourtant syndiquées à la CSN. Deux réalités syndicales, un même combat.

L’aut’journal a rencontré deux militantes de la première heure, Nathalie Reid et Chantale Racicot, impliquées dans la négociation de la toute première entente collective des RSG réunies au sein de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

D’emblée, une question se posait : Pourquoi avoir choisi de se syndiquer « en marge » de la majorité des autres RSG?

Dès 2001, à la demande d’un certain nombre d’éducatrices en milieu familial, un processus de syndicalisation est amorcé à la CSN. Un processus toutefois avorté de façon discriminatoire par le gouvernement Charest en 2003 par l’imposition de la Loi 8, laquelle retire aux RSG le droit de se regrouper pour négocier leurs conditions de travail.

Il faudra attendre le jugement de la Cour supérieure en octobre 2008 pour reprendre le flambeau. La juge Grenier y invalidait la Loi 8, la rendant inconstitutionnelle, et reconnaissait par le fait même le droit à la syndicalisation des RSG.

« Le choix de la CSN s’est fait naturellement, indique Nathalie Reid, pour sa structure syndicale qui assure la proximité avec le terrain. C’était important pour nous toutes, de même que le support qu’on reçoit de la centrale. »

Un support qui respecte leur démarche, explique Mme Reid. « Ce sont les éducatrices qui ont mené le dossier de la négociation de A à Z. »

Les deux centrales syndicales (CSN et CSQ) mènent des négociations simultanées avec le ministère de la Famille. Qu’adviendra-t-il en bout de ligne; vont-elles s’arrimer?

« Je ne suis pas experte et je ne connais pas dans les détails les revendications de la CSQ. Ce que je peux vous dire, c’est que dans l’ensemble, les revendications sont similaires et que donc, on peut penser que les ententes le seront, comme pour le salarial. »

Mme Reid spécifie que le normatif pourrait différer d’une entente à l’autre « en fonction des demandes particulières de nos membres. »

Nouvelle réalité, nouveau vocabulaire

Travailleuses au statut particulier, les RSG sont reconnues comme des travailleuses autonomes et non pas comme des salariées au sens du Code du travail. Une autonomie à laquelle elles tiennent. « Ça nous laisse le choix de notre clientèle et tout ce qui va avec notre autonomie professionnelle. »

Un statut particulier donc, qui entraîne aussi un vocabulaire différent, moins usuel en milieu syndical. « On ne parle pas d’une convention collective, mais d’une entente collective. Nous ne sommes pas salariées. Il n’est pas question de griefs, mais de mésententes. Pas question de salaires non plus, mais de subventions et de rétributions. »

Contrairement à ce que certains leur reprochent, les RSG ne cherchent pas à avoir le beurre et l’argent du beurre. Si elles bénéficient du statut de travailleuses autonomes, elles n’en retirent pourtant pas les avantages, notamment en ce qui a trait à leurs conditions de travail.

Partie prenante du réseau public de service de garde, elles n’ont pas la possibilité d’augmenter les tarifs des services qu’elles dispensent. À la merci des subventions de l’État, elles doivent se tourner vers le gouvernement pour négocier.

Chantale Racicot, aussi responsable de l’équipe de mobilisation, souligne que c’est principalement la précarité qui a poussé ces travailleuses à vouloir se syndiquer. « Plusieurs d’entre-elles réalisaient qu’en cas de maladie ou d’accident par exemple, et advenant qu’elles doivent fermer leur service de garde, elles se retrouvaient sans protection, sans assurance, sans revenu. Pour plusieurs, ça veut aussi dire vendre la maison. »

État des négos

« Je vous dirais que la cadence est bonne et que le climat l’est tout autant. Les négociations sont positives, ça va bien de ce côté », fait valoir Nathalie Reid. Depuis mars dernier, les négociations sont menées rondement, à raison d’une rencontre par semaine au minimum.

Confiante d’en arriver à un règlement négocié avant la période des Fêtes, elle explique avec fierté que cette négociation est le fruit d’un long travail de collaboration et de concertation.

« Il y a eu un comité de travail d’un an qui a travaillé sur la plate-forme de revendications. Ce sont les membres qui ont décidé de ce qu’elles voulaient négocier. Ça vient vraiment d’elles. »

Actuellement, tout arrêt de prestation de service se fait entièrement à leurs frais : les vacances, les journées fériées et même les journées de maladie. Une situation insoutenable pour ces femmes qui, bien souvent, sont elles-mêmes mamans. La protection sociale se retrouve donc évidemment au cœur de leurs revendications.

Les deux syndicalistes soutiennent que 98% du normatif de l’entente est déjà réglé, ne resterait plus que la question des libérations syndicales. Compte tenu du fait qu’il s’agit d’une première entente collective, l’établissement du normatif revêt une importance particulière, « ce sera la Bible de nos conditions de travail, on y a mis beaucoup d’efforts. C’est important d’avoir une base solide pour l’avenir ».

Une situation différente dans le cas du salarial. Basé sur le comparatif des éducatrices en CPE, la CSN revendique une subvention globale (allocation de base, rétribution, avantages sociaux, vacances et congés fériés) de 37 $ par jour par enfant, alors que l’offre du ministère est de 32 $.

Discrètes quant aux stratégies syndicales sur ce point névralgique, mesdames Reid et Racicot insistent sur la qualité et l’étendu du travail des RSG.

Elles insistent sur le fait que les RSG, des éducatrices au même titre que leurs consoeurs des CPE, ont des responsabilités supplémentaires relativement à l’exploitation d’un service de garde en milieu familial.

« Elles travaillent plus de 50 heures par semaine parce qu’en plus des heures de garde, elles doivent faire l’entretien ménager, la cuisine, les achats et les approvisionnements liés au service de garde en plus de la gestion des livres. » Le salaire actuel des RSG se situe en deçà du salaire minimum prévu par les normes du travail.


L’appui des parents, un facteur important

On pourrait croire que la syndicalisation des responsables de service de garde en milieu familial inquiète les parents. « Non, pas du tout. En fait, on a pris soin de bien diffuser l’information aux parents rapidement. Je dirais même que ce sont des alliés », précise Mme Racicot. Elle rappelle que les éducatrices sont en contact étroit avec les parents, ce qui facilite d’autant la communication.

Pour Nathalie Reid, « il fallait améliorer les conditions de travail des éducatrice, c’était impératif ». À son avis, les parents appuient leurs démarches et comprennent que de meilleures conditions de travail pour les RSG sont tout à l’avantage de leurs enfants.

De façon à rencontrer à la fois les membres et les parents pour les informer sur l’état des négociations, le syndicat a entamé une tournée provinciale en septembre dernier, qui s’est conclue par un rassemblement à Québec.

« 4 400 km parcourus et 3 500 personnes rencontrées. On peut vous dire que notre terrain est pas mal fort et que nos membres sont avec nous. On a fait des gains important quant à la solidarité dans cette expérience, c’est indéniable », souligne avec fierté Mme Racicot.



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MessageSujet: Re: Un bel article de journal   Un bel article de journal EmptyVen 19 Nov - 21:11

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lalou
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MessageSujet: Re: Un bel article de journal   Un bel article de journal EmptyVen 19 Nov - 22:14

peace
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