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| Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt | |
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Giroflée Administratrice
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| Sujet: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 12:39 | |
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| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 12:44 | |
| Communiqué de presse de la CSQ du 13 mai en réaction avec le dépot de la loi 5113 mai 2009 Loi sur les personnes responsables d'un service de garde en milieu familial La CSQ est satisfaite des avancées historiques pour les responsables de service de garde en milieu familial
Montréal, le 13 mai 2009. – À la suite du dépôt à l’Assemblée nationale, par le gouvernement Charest, du projet de loi dans le dossier des responsables de service de garde en milieu familial (RSG), la vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), M me Louise Chabot, et la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), M me Sylvie Tonnelier, accueillent favorablement le projet de loi. « Il faut saluer la reconnaissance obtenue aujourd’hui de leur droit d’association, leur droit de négociation ainsi que de leur droit à un régime de négociation avec le gouvernement pour les 15 000 RSG. C’est une avancée historique. Cette reconnaissance constitue une égalité avec les autres travailleuses et travailleurs, et est pleinement méritée. Maintenant, nous allons travailler concrètement à leur obtenir des conditions de travail décentes », souligne la vice-présidente de la CSQ, M me Chabot. Un bémol : l’équité salariale La CSQ aurait souhaité que le gouvernement respecte le droit à l’équité salariale des RSG en appliquant la Loi sur l’équité salariale. « Dans le projet de loi, le gouvernement propose plutôt un exercice d’évaluation de l’emploi pour en arriver à une rétribution dite juste et équitable qui laisse place à la négociation entre les parties. Ce mécanisme reste à définir, et nous comptons nous assurer qu’il le soit dans le respect des principes de la Loi sur l’équité salariale», mentionne la vice-présidente de la CSQ. Une bataille de longue date En 1997, le Québec se dote d’un réseau de services de garde à tarif réduit. Ce nouveau réseau devait se développer, à la fois dans les centres de la petite enfance (CPE) et dans les garderies en milieu familial. Dès ce moment, la CSQ a accueilli en ses rangs les responsables de services de garde. M me Chabot souligne que « la CSQ a été la première centrale syndicale à le faire, ce dont je suis particulièrement fière. Nous avons ainsi offert aux travailleuses la possibilité de se solidariser et de rencontrer les collègues faisant à peu près le même travail dans les centres de la petite enfance. Pour nous, cela allait de soi puisque ces travailleuses participaient à la même mission éducative. » Des victoires… et une loi matraqueEn 2001, la CSQ dépose alors une requête en accréditation pour les RSG auprès de la Commission des relations du travail. Une première au Québec ! La décision du Commissaire du travail, qui accepte la requête, donne un coup d’envoi au mouvement qui prend de l’ampleur avec l’arrivée de nouvelles travailleuses dans les rangs de la Fédération des intervenants en petite enfance du Québec (FIPEQ). Le gouvernement de l’époque conteste à deux reprises la décision de la Commission du travail. Toutefois, le Tribunal du travail confirmera la première décision de la Commission du travail. Cependant, le gouvernement décide de mettre fin au mouvement de syndicalisation en adoptant, en décembre 2003, la Loi 8 qui retire aux intervenantes leur statut de salariées. « Cette loi visait à affaiblir l’action syndicale, mais aussi à contrer un mouvement composé essentiellement de femmes réclamant leur droit à l’égalité », soutient la vice-présidente de la CSQ. Les suites du jugement GrenierEn octobre 2008, la juge Danielle Grenier, de la Cour supérieure du Québec, invalidait la Loi 8 parce qu’elle niait les droits fondamentaux des RSG à la syndicalisation et à la négociation. « Ce jugement n’octroyait pas le statut de salariées aux travailleuses en milieu familial. On aurait pu continuer les batailles juridiques avec le gouvernement pendant des années. Toutefois, nous avons décidé de travailler avec le gouvernement, car il était temps de faire reconnaître leurs droits et de faire bénéficier de certaines protections sociales ces travailleuses qui n’avaient rien avant aujourd’hui », souligne M me Chabot. Suivi du projet de loi «La Centrale est active dans ce dossier depuis plus de douze ans. Nous savions que nous étions engagés dans une lutte de longue haleine et nous n’avons jamais baissé les bras ! C’est pourquoi nous allons suivre avec attention le projet de loi qui est déposé aujourd’hui. Avec le temps, nous avons développé une connaissance fine et une expertise unique de la réalité des RSG au Québec », conclut la vice-présidente de la CSQ, M me Louise Chabot Rappelons que la CSQ représente 75 % des RSG au Québec et constitue donc l’organisation syndicale la plus représentative de ces travailleuses. Profil de la CSQ La CSQ représente près de 170 000 membres, dont près de 100 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications. LienInternet: http://www.csq.qc.net/index.cfm/2,0,1676,9656,2323,0,html?action=display&BoxID=14951&LangID=2&KindID=2&complete=yes | |
| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 12:49 | |
| Communiqué de la CSN du 14 mai en réaction au projet de loi
Syndicalisation des responsables de service de garde en milieu familial et des ressources intermédiaires et de type familial - La CSN réclame des amendements aux projets de loi no 49 et 51
MONTREAL, le 14 mai /CNW Telbec/ - La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau rencontrait hier, en fin de journée, la présidente du Conseil du trésor pour lui faire part de ses réserves quant aux projets de loi no 49 et 51 sur la syndicalisation des responsables de service de garde en milieu familial (RSG) et des ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF). Elle estime que des progrès ont été réalisés en ce qui a trait à l'application des lois sociales pour les deux groupes visés. Des milliers de travailleuses auront désormais droit à des protections sociales qui leur étaient inaccessibles. La CSN maintient cependant des réserves sérieuses sur trois questions fondamentales. L'équité salariale La centrale syndicale rappelle que, malgré la reconnaissance par les tribunaux québécois du statut de salarié de ces travailleuses, le gouvernementpropose autre chose, ce qui exclut les RSG et les RI-RTF de la Loi sur l'équité salariale. "Pourtant, le jugement Grenier est particulièrement éloquent sur le traitement discriminatoire accordé à ces deux groupes, notamment du fait que ce sont des femmes", insiste la leader syndicale. Les modalités compensatoires prévues aux projets de loi seront calculées en fonction de comparaisons avec des tâches analogues exercées par des travailleurs provenant de milieux qui s'apparentent à ceux visés par les deux projets de loi, ce que ne conteste pas la CSN. "On ne doit pas, cependant, remettre à la seule négociation le soin de trancher un litige majeur sur un droit fondamental", de poursuivre la présidente Claudette Carbonneau. - La CSN revendique un arbitrage neutre et indépendant en cas de litige. Encadrement des pratiques de travail Autre réserve importante : les projets de loi ne comportent pas de modalités pour encadrer les rapports entre les bureaux coordonateurs, les établissements de santé et les travailleuses qui oeuvrent à domicile. Le gouvernement qui favorise le statut "d'autonome" propose un contrat collectif qui lie les travailleuses avec l'Etat. Les conditions d'encadrement de la relation travailleur/établissement semblent ainsi échapper à la négociation collective et à tout grief pour faire respecter l'entente collective. La présidente de la CSN annonce qu'elle n'a pas l'intention de trahir les RI-RTF en acceptant un processus qui ne leur permet pas de régler ce qu'elles identifient être 80 % de leurs problèmes quotidiens. - La CSN revendique des modalités d'encadrement des rapports entre les bureaux coordonateurs et les RSG et les établissements de santé et les RI-RTF et que ces modalités soient soumises à des griefs. Deux poids, deux mesures Bien que le gouvernement reconnaisse le droit de s'associer et de négocier des travailleuses, il édicte deux règles différentes concernant les requêtes en accréditation pendantes déposées avant le jugement Grenier et celles qui seront déposées après l'adoption des deux projets de loi. "Pourquoi cette politique de deux poids, deux mesures ? Pour favoriser certaines organisations syndicales ?", constate la présidente de la CSN. "Pour les anciennes requêtes, on s'écarte des règles habituelles utilisées par la Commission des relations du travail et on annonce qu'à l'avenir on revient à ses mêmes règles, ce qui a pour effet de défavoriser les syndicats CSN et FTQ. Cela est tout à fait inacceptable!", de dénoncer Claudette Carbonneau. "Cette façon de faire tranche avec un devoir de réserve qu'on serait en droit de s'attendre de la part d'un état employeur. J'ose espérer que ce n'est pas parce que la CSN est davantage critique par rapport aux projets de loi." - La CSN revendique que les règles actuelles de la CRT soient utilisées autant pour les anciennes requêtes que pour les nouvelles. La CSN souhaite des amendements aux deux projets de loi et attend une réponse du Conseil du trésor quant à ses revendications. La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.Renseignements: Michelle Filteau, directrice du Service descommunications de la CSN, bureau: | |
| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 12:53 | |
| Communiqué de lAQCPE en réaction au projet de loi 51
Réaction de l'AQCPE au projet de loi 51 - Bien qu'elle salue l'amélioration des conditions d'exercice des responsables de services de garde en milieu familial - L'AQCPE dénonce la séparation des CPE et des bureaux coordonnateurs
MONTREAL, le 13 mai /CNW Telbec/ - "En plus d'être un nouveau brassage de structures hautement improductif, la solution retenue par le gouvernement de couper le lien entre les CPE et les bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial constitue un profond désaveu envers les conseils d'administration de parents de CPE qui ont mis en place ces bureaux coordonnateurs, il y a moins de trois ans", dénonce la présidente de l'Association québécoise des centres de la petite enfance, madame Johanne Roy. Cette décision devra impérativement être révisée. Les CPE autant que les bureaux coordonnateurs seront affectés par ces changements. Pour plusieurs, ils viendront fragiliser leur organisation et mettre en péril leur viabilité. "Cette nouvelle réforme de structures administratives risque de coûter des millions au gouvernement, sans qu'aucune nouvelle place ni augmentation de services pour les familles ne soient réalisées. Ce serait malheureusement un exercice totalement infructueux et inutilement coûteux!", déplore madame Roy.
Les périls de la séparation des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial
Sous prétexte de se conformer au jugement Grenier, le gouvernement propose la séparation juridique complète des CPE et des bureaux coordonnateurs. "La transformation des bureaux coordonnateurs en de nouvelles entités autonomes distinctes des CPE remet en question la capacité d'assurer une cohérence et une vision intégrée de la mission et du développement des services aux familles et à la petite enfance sur les territoires du Québec", prévient la présidente de l'AQCPE. On risque ainsi de voir se développer deux réseaux parallèles, voire concurrentiels. "Comment faire en sorte que le développement de ces deux types de milieux de garde éducatifs se fasse sur la base des besoins et des préférences des familles sur un territoire et qu'ils soient complémentaires ? Une vision intégrée doit être assumée par des lieux de gouvernance et de concertation communs, et non reposée uniquement sur les épaules et la volonté du personnel qui dirige les CPE et les bureaux coordonnateurs", s'inquiète la présidente de l'AQCPE. Il relève de la pensée magique de la part du gouvernement de croire que cette séparation juridique n'aura pas d'impacts et qu'il suffit de partager du personnel et des locaux pour assurer une cohésion dans la mission et le déploiement de services. Ces nouveaux bouleversements anticipés dans la garde en milieu familial soulèvent de grandes inquiétudes quant au maintien et à la continuité des services aux familles. "Pourquoi encore de tels bouleversements de structures alors qu'il faut mettre l'énergie et l'argent sur le développement des places et la qualité ?", questionne avec indignation madame Roy.
Reconnaissance des droits des RSG et amélioration de leurs conditions d'exercice
"Nous saluons par ailleurs la reconnaissance des droits des RSG, ainsi que les conditions plus justes et équitables dont elles pourront dorénavant bénéficier", souligne madame Roy. L'amélioration des conditions d'exercice de ces travailleuses est un élément positif pour le réseau des services de garde et pour ces femmes oeuvrant en milieu familial. Dès les prochains jours, l'AQCPE et ses regroupements régionaux tiendront des rencontres régionales et nationale avec leurs membres pour déterminer des actions à mettre en oeuvre compte tenu des impacts majeurs soulevés par ce projet de loi.
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| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 12:56 | |
| Communiqué du ministère à propos de la loi 51 13 mai 2009 Communiqués - Famille <-- Retour à la listeDÉPÔT DES PROJETS DE LOI POUR LES RESPONSABLES D’UN SERVICE DE GARDE EN MILIEU FAMILIAL (RSG) AINSI QUE POUR LES RESSOURCES INTERMÉDIAIRES (RI) ET DE TYPE FAMILIAL (RTF) Québec, le 13 mai 2009 – Le ministre de la Famille, M. Tony Tomassi, et la ministre déléguée aux Services sociaux, M me Lise Thériault, ont respectivement présenté aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, le projet de loi intitulé Loi sur la représentation de certaines personnes responsables d’un service de garde en milieu familial et sur le régime de négociation d’une entente collective les concernant et modifiant diverses dispositions législatives ainsi que le projet de loi intitulé Loi sur la représentation des ressources de type familial et de certaines ressources intermédiaires et sur le régime de négociation d'une entente collective les concernant et modifiant diverses dispositions législatives.« Il est important que le projet de loi mette en avant un modèle de représentation et de négociation d’une entente collective qui respecte à la fois la spécificité de la garde en milieu familial et les exigences du jugement Grenier. Nous avons travaillé avec nos partenaires pour que ce projet de loi propose des solutions innovatrices et que les responsables de garde en milieu familial bénéficient d’un régime de représentation et de négociation complet et exclusif. Nous avons également choisi, au bénéfice des parents, de préserver la relation privilégiée qui existait entre eux et les responsables d’un service de garde en milieu familial en maintenant le statut de travailleuse autonome de ces dernières et en leur facilitant l’accès à des régimes de protection sociale avantageux », a déclaré M. Tomassi. « Les ressources intermédiaires et les ressources de type familial offrent, dans un milieu de vie naturel plutôt qu’institutionnel, un soutien important à plus de 33 000 jeunes et adultes afin de développer ou de rétablir leur autonomie. Ce projet de loi reconnait le droit d’association de ces ressources tout en maintenant leur statut de travailleur autonome ou d’entrepreneur, selon le cas. Avec la collaboration de nos partenaires de l’ensemble du réseau des services sociaux, nous voulons préserver et renouveler cette relation privilégiée que nous avons su bâtir ensemble, afin d’offrir des services de qualité aux personnes les plus vulnérables de notre société », a déclaré madame Thériault. La garde en milieu familialPour les responsables de garde en milieu familial, le projet de loi propose, entre autres, la reconnaissance du droit d’association et la possibilité de négocier collectivement une entente avec le ministre de la Famille. « Lors de la négociation de l’entente collective, j’entends poursuivre notre engagement d’assurer aux responsables de garde en milieu familial un financement équitable tout en tenant compte non seulement des bénéfices qu’elles tirent, notamment, de leur statut fiscal, mais aussi de la contribution parentale et de la capacité de payer des contribuables. De plus, nous continuons de créer de nouvelles places à contribution réduite pour les familles du Québec », a ajouté le ministre Tomassi. Pour mettre en place les nouvelles dispositions, les bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial accéderaient à un statut juridique distinct du centre de la petite enfance (CPE) et seraient gérés par un conseil d’administration formé majoritairement de parents usagers des services de garde en milieu familial. Cette façon de faire permettrait de conserver, dans les régions, les organismes d’économie sociale gouvernés par les parents. Ces bureaux coordonnateurs auraient donc comme fonction précise et exclusive la coordination de la garde en milieu familial, tandis que les CPE pourraient dorénavant consacrer toutes leurs énergies et leurs ressources à leurs installations. De plus, un comité consultatif de bureaux coordonnateurs serait formé pour conseiller le ministre. « Les mesures proposées dans ce projet de loi assurent la continuité et l’essor des services de garde en milieu familial et répondent aux besoins des parents usagers de ces services. J’entends d’ailleurs m’assurer que ceux-ci leur soient offerts comme d’habitude, tout au long de cette démarche, avec le même souci du bien-être des enfants », a conclu le ministre Tomassi. Les ressources intermédiaires (RI) et de type familial (RTF)Le projet de loi s’applique aux ressources qui accueillent, à leur lieu principal de résidence, un maximum de neuf usagers. La liberté d’association est reconnue et le gouvernement pourra négocier et conclure des ententes collectives avec une association de ressources accréditée ou avec un regroupement de telles associations. « Ces ententes permettraient l’accès aux régimes de protection sociale et de santé et sécurité au travail. Ce projet de loi est un pas dans la bonne direction afin d’améliorer la qualité de vie des personnes travaillant dans une ressource intermédiaire ou de type familial. Un environnement sain et de qualité pour les usagers et pour les personnes qui en prennent soin, c’est ce que nous voulons », a conclu la ministre Thériault. | |
| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 13:44 | |
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| | | Giroflée Administratrice
Nombre de messages : 4689 Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 15 Mai - 13:48 | |
| Mot de la présidente de la FIPEQ (CSQ) adressé à ses membres 14 mai Alors que le projet de loi 51 sur la représentation de certaines personnes responsables d’un service de garde en milieu familial et sur le régime de négociation d’une entente collective les concernant et modifiant diverses dispositions législatives est encore tout chaud, des premiers constats s’imposent. Des avancées importantes ont été réalisées depuis les premiers échanges entre les représentants de la CSQ et du Conseil du trésor en février dernier. Les droits d’association et de négociation ainsi qu’un régime de négociation sont reconnus. Plusieurs sujets de négociation sont déjà identifiés. Par contre, plusieurs de nos attentes ne sont pas comblées notamment au chapitre de l’équité salariale. Un projet de loi n’a pas force de loi tant qu’il n’aura pas passé toutes les étapes législatives et que l’Assemblée nationale ne l’aura pas adopté et qu’il ne soit dûment sanctionné. Ce délai nous laisse le temps de faire toutes les pressions et représentations politiques nécessaires pour forcer le gouvernement à bonifier certains aspects du projet de loi. De plus, nous pourrons nous faire entendre lors des consultations en Commission parlementaire que le gouvernement semble vouloir tenir. Pour votre information, le prochain Info-ADIM sortira exceptionnellement le jeudi 21 mai en fin de journée et vous livrera une analyse du projet de loi. Par ailleurs, le comité exécutif de votre ADIM convoquera sous peu vos déléguées pour faire le point sur la situation et votre fédération, la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (CSQ), convoquera les représentantes des 14 ADIM à une rencontre nationale de son Conseil de stratégie et d’action, le 24 mai prochain, pour préparer le plan d’action des semaines suivantes. Le projet de loi 51 et le communiqué de presse publié par la CSQ sont disponibles sur Internet aux adresses suivantes : Projet de loi 51 – version HTML (pour consulter en ligne) http://www.assnat.qc.ca/fra/39legislature1/Projets-loi/Publics/09-f051.htm Projet de loi 51 – version PDF (pour imprimer) http://www.assnat.qc.ca/fra/39legislature1/Projets-loi/Publics/09-f051.pdf Communiqué CSQ http://www.csq.qc.net/index.cfm/2,0,1676,9656,2323,0,html?action=display&BoxID=14951&LangID=2&KindID=2&complete=yes Pour toute question, veuillez communiquer avec votre déléguée ou avec le comité exécutif de votre ADIM. Sylvie Tonnelier, | |
| | | Giroflée Administratrice
Nombre de messages : 4689 Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Mer 3 Juin - 4:33 | |
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| | | Giroflée Administratrice
Nombre de messages : 4689 Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Mer 3 Juin - 4:34 | |
| Communiqué de la CSN 31 mai 2009
Le projet de loi no 51 outrepasse son mandat Le projet de loi no 51 devait enfin rendre justice aux responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) en leur permettant, neuf ans après leur première campagne de syndicalisation, de pouvoir exercer leur droit d’association et d’avoir accès à des protections sociales minimales. Mais voilà que le projet de loi dévie de ces objectifs aussi légitimes qu’attendus pour mettre en place un troisième réseau de services de garde qui n’a rien à voir avec les intérêts des RSG, des enfants et de leurs parents.
La CSN dénonce l’opportunisme dont fait preuve le gouvernement en s’attaquant à la structure même du réseau des CPE. « Ces changements dans l’orientation et les fonctions des bureaux coordonnateurs ne sont aucunement justifiés. En aucun temps, le gouvernement n’a informé ou discuté avec ses partenaires du réseau des services de garde de telles modifications », d’expliquer la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.
Plusieurs éléments auront un effet dévastateur pour le réseau des services de garde. En effet, le projet de loi vient briser une organisation des services qui permet d’offrir à partir d’un même bureau coordonateur un ensemble de services de formation, de soutien pédagogique et d’encadrement tant pour les CPE que les services de garde en milieu familial. Pourquoi multiplier les structures ? « Le Québec a besoin qu’on investisse dans le développement des places et la qualité des services, pas d’un délire de structurïte aigue », dénonce la dirigeante syndicale.
Des absents : les bureaux coordonnateurs La CSN déplore que le projet de loi ne comporte aucune modalité pour encadrer les rapports entre les responsables d’un service de garde en milieu familial et les bureaux coordonnateurs. « Ne pas associer les bureaux coordonnateurs à l’entente collective et retirer du champ des matières négociables l’encadrement des rapports entre les bureaux coordonnateurs et les personnes responsables constituent une négation du droit à la libre négociation », estime la présidente de la CSN.
Il n’existe aucune justification pour retirer le droit aux centres de la petite enfance de déposer une requête en accréditation pour être agréés comme bureaux coordonnateurs. Doit-on rappeler qu’il y a à peine trois ans, la majorité des partenaires du réseau se sont mobilisés contre le projet de loi no 124 et ont milité, entre autres, pour que les centres de la petite enfance puissent continuer à être responsable du volet des services de garde en milieu familial dans une vision intégrée des services.
La CSN demeure convaincue que les centres de la petite enfance ont les ressources les mieux formées pour soutenir et encadrer les responsables de service de garde en milieu familial et qu’un réseau de garde intégré est plus en mesure d’organiser l’offre de services de façon à répondre adéquatement aux besoins des parents et des enfants.
« Éloigner les responsables d’un service de garde en milieu familial des centres de la petite enfance risque de les isoler chez elles dans une logique de petite entreprise plutôt qu’une logique communautaire », de dénoncer la présidente de la CSN. Le gouvernement encourage cette orientation en ajoutant le terme « entreprise » dans la description du mandat de la responsable d’un service de garde en milieu familial. La CSN s’oppose à ce changement de structure et de vision sur ce que devraient être les services de garde éducatifs au Québec.
Une atteinte à la qualité des services et à la liberté d’association Les nouveaux bureaux coordonnateurs introduits par le projet de loi no 51 se voient retirer toute responsabilité en matière de promotion de la formation continue et de perfectionnement, ce qui constitue une atteinte grave à la qualité des services.
Une responsabilité importante dévolue aux actuels bureaux coordonnateurs visait, notamment, à assurer qu’un programme éducatif de qualité était appliqué, que la responsable recevait l’appui nécessaire et que sa résidence offrait un milieu de vie assurant la santé, la sécurité et le bien-être des enfants. « En voulant à tout prix abolir tout lien de subordination qui pourrait ouvrir sur le statut de salarié, le gouvernement va trop loin et sacrifie la qualité des services », soutient la présidente de la CSN.
Par ailleurs, les bureaux coordonnateurs avaient comme fonction de répartir les places subventionnées suivant les besoins de garde des parents. Le projet de loi ne fait plus référence à la notion de besoin des parents, mais réfère plutôt aux instructions du ministre. Il y a là un autre glissement que la CSN n’entend nullement cautionner.
La CSN est d’avis que le retrait de ces responsabilités relevant des bureaux coordonnateurs ne peut que diminuer la qualité des services, miner la crédibilité des services de garde en milieu familial et fragiliser la confiance des parents envers ceux-ci. Elle demande que tous les articles, modifiant l’interprétation et les fonctions des bureaux coordonnateurs, soient revus en conformité avec le consensus dégagé il y a trois ans autour du projet de loi no 124.
La CSN va en outre, se présenter en commission parlementaire, le 3 juin à 11 heures, pour exiger des modifications au volet des relations de travail du projet de loi, de façon à garantir que les RSG puissent toucher une rétribution exempte de discrimination et que le choix de leur association syndicale soit respecté, sans entrave aucune, de la part du gouvernement. « Nous n’accepterons pas qu’on leur nie une deuxième fois le droit d’adhérer au syndicat de leur choix, alors que ce sont elles qui ont initié la bataille contre les lois 7 et 8 », de conclure Claudette Carbonneau.
Date : 31 mai 2009 Source : CSN Renseignements: Michelle Filteau, Directrice du Service des communications de la CSN, cellulaire : 514 894-1326 :merci: à CHOU_CHOU Tourlou Giroflée
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| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Mer 3 Juin - 4:35 | |
| Article de cyberpresse
Publié le 02 juin 2009 à 05h00Mis à jour à 05h00 Garderies: Québec est revenu sur sa parole(Québec) Lors de la dernière campagne électorale, quatre jours avant le vote, le gouvernement Charest a assuré par écrit à une association de centres de la petite enfance que la structure actuelle du réseau des garderies sera maintenue. Il est revenu sur sa parole après avoir été reporté au pouvoir.L'affaire a débuté le 24 novembre, au beau milieu de la campagne, lorsque le gouvernement Charest a décidé de ne pas porter en appel le jugement Grenier et de permettre la syndicalisation des responsables des garderies en milieu familial.Le 1er décembre, le ministère de la Famille a présenté différents scénarios à l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) en vue de respecter cette décision. Ces scénarios impliquaient une révision de la structure actuelle du réseau des garderies.Depuis décembre 2005, en vertu d'une loi adoptée sous le bâillon, la gestion des garderies en milieu familial est sous la responsabilité d'une centaine de centres de la petite enfance qui sont devenus des bureaux coordonnateurs.Furieuse de constater de nouveaux bouleversements à l'horizon, la présidente de l'AQCPE, Johanne Roy, a envoyé, le 4 décembre, une lettre à la ministre de la Famille d'alors, Michelle Courchesne, pour lui demander de préserver la structure actuelle.Le jour même, donc quatre jours avant le scrutin, Michelle Courchesne a tenu à rassurer les CPE. Elle a répondu à Mme Roy par écrit. «Je tiens à vous assurer qu'il n'a jamais été dans mes intentions de bouleverser (...) la structure actuelle de la gestion de la garde en milieu familial. Dans toutes les solutions administratives qui seront mises de l'avant, j'entends privilégier la structure des CPE-Bureaux coordonnateurs », dit-elle dans une lettre dont La Presse a obtenu copie.À la suite de la décision de respecter le jugement Grenier, «je vous confirme également que la refonte de la loi et des règlements préservera la responsabilité et la structure des CPE-Bureaux coordonnateurs en regard de la garde en milieu familial».Or le gouvernement Charest est revenu sur sa parole. Le 13 mai, le nouveau ministre de la Famille, Tony Tomassi, a déposé un projet de loi afin de respecter le jugement Grenier et autoriser la syndicalisation des éducatrices en milieu familial. Il a modifié du même coup la structure du réseau. Le projet de loi prévoit en effet que les CPE ne pourront plus être des bureaux coordonnateurs. Ces derniers, qui gèrent la garde en milieu familial, devront être totalement autonomes et avoir leur propre conseil d'administration. Ils auront un mandat plus limité, perdront leur mandat de soutien pédagogique et d'encadrement.La lettre du 4 décembre, «ce n'était pas un engagement électoral», a répondu hier à La Presse Isabelle Mercille, attachée de presse du ministre Tomassi.«À l'époque, le modèle qu'on mettait de l'avant était employeur-employé. Ç'a évolué pour que les responsables des services de garde en milieu familial demeurent des travailleuses autonomes tout en ayant des bénéfices fiscaux. Pour ça, il faut créer une entité distincte.»Depuis le dépôt du projet de loi, l'AQCPE accuse le gouvernement de créer une nouvelle structure qui coûterait quelque 12 millions de dollars, l'équivalent de 1200 places en garderie. La CSN s'oppose aussi au changement de structure du réseau. Isabelle Mercille n'écarte pas l'idée que le ministre Tomassi revienne au modèle des CPE-Bureaux coordonnateurs. Mais l'association des éducatrices en milieu familial milite pour que les bureaux coordonnateurs soient indépendants des CPE comme le prévoit le projet de loi, afin que ses membres aient une plus grande autonomie. Les consultations publiques sur le projet de loi débutent aujourd'hui, à l'Assemblée nationale.http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200906/01/01-862048-garderies-quebec-est-revenu-sur-sa-parole.phpMarie-France
:merci: à Marie-France Tourlou Giroflée | |
| | | Giroflée Administratrice
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| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Mer 3 Juin - 4:40 | |
| Communiqué de presse de l'AQCPE après leurs auditions à la commission parlementaireCommission parlementaire sur le projet de loi 51 sur les responsables de garde en milieu familial - L'AQCPE exige des modifications en profondeur MONTREAL, le 2 juin /CNW Telbec/ - Le projet de loi 51, dans sa forme actuelle, comporte des problématiques de fond qui compromettent la consolidation de la qualité des services de garde éducatifs offerts à des milliers de familles du Québec. De plus, il laisse encore la porte ouverte à des contestations juridiques sur le statut de la Responsable de service de garde en milieu familial (RSG); un problème qu'il devait pourtant résoudre en premier lieu. "Au nom du réseau que nous représentons, et plus particulièrement des quelque 750 parents usagers administrateurs de CPE-bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial, nous ne pouvons cautionner un projet de loi mal ficelé qui va à l'encontre des intérêts des enfants et des parents, et qui risque en plus de nous replonger dans des débats juridiques d'ici quelques années", dénonce la présidente de l'Association québécoise des CPE (AQCPE), madame Johanne Roy. Un projet de loi qui aurait dû concilier les droits des RSG et ceux des parents et de leurs enfants Le projet de loi 51 aurait dû constituer une bonne nouvelle quant à la reconnaissance des droits des RSG et permettre aux acteurs du réseau des CPE et CPE-BC de se réjouir. "L'amélioration des conditions d'exercice de ces travailleuses constitue une reconnaissance de la valeur de leur travail et nous tenons à saluer ces avancées importantes pour les RSG", souligne madame Roy. Cependant, l'AQCPE constate que le gouvernement a choisi de présenter un projet de loi qui relègue au second plan, sans que rien ne le justifie, les besoins des parents et des enfants plutôt que de concilier les droits des uns et des autres. "Avec ce projet de loi, on dit aux bureaux coordonnateurs : assurez-vous d'abord de donner des places aux RSG déjà installées, ensuite vous pourrez vous préoccuper de répondre aux besoins des familles !", s'exclame madame Roy. Alors qu'on devrait développer des places en fonction de la "demande" sur un territoire ou suivant les types de besoin particuliers des enfants et des parents, on fait plutôt primer inéquitablement les intérêts des RSG, présentées comme entrepreneures. "Ce virage dans la vision du déploiement de l'offre de services de garde subventionnés nous semble être un dérapage inquiétant", prévient la présidente de l'AQCPE. Au-delà du caractère troublant d'un tel choix en regard des priorités et des préoccupations réelles du gouvernement, cette proposition soulève des enjeux importants qui menacent l'accessibilité et l'universalité. De surcroit, en retirant aux CPE-BC leur responsabilité d'octroyer et de répartir des places sur un territoire en fonction des besoins de la population, le Québec se prive d'un outil important de planification territoriale, au moment même où l'occupation du territoire est élevée au rang de priorité par le gouvernement. Une menace directe à la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial Les articles 77, 78 et 83 du projet de loi modifient considérablement les mandats des CPE-BC, leur retirant des responsabilités significatives et la capacité de soutenir et d'assurer la qualité des services offerts, par le biais notamment de la formation et de l'accompagnement pédagogique. Par exemple, le retrait dans le mandat des CPE-BC des termes "favoriser la formation et le développement professionnel continus" évacue la fonction de soutien à l'évaluation des besoins de formation et de perfectionnement des RSG, de même que celle qui vise la planification et l'organisation des activités de développement professionnel et leur adaptation aux particularités de la garde en milieu familial. Egalement, le projet de loi prévoit la séparation en deux corporations distinctes des CPE et des BC. En plus de replonger le réseau dans un brassage de structures coûteux, fragilisant et improductif, cette séparation juridique risque de compromettre la cohésion du réseau, de créer des réseaux parallèles, voire concurrentiels, et à "deux vitesses" en regard de la qualité et de l'accessibilité. "Et ce qui rend la proposition du gouvernement encore moins pertinente et justifiable, c'est que cette séparation juridique des CPE et BC ne contribue pas à la solution quant au statut de la RSG", signale le directeur général de l'AQCPE, monsieur Jean Robitaille. Un projet de loi qui nécessite des modifications en profondeur Le projet de loi 51 devait constituer la réponse du gouvernement pour se conformer au jugement Grenier, or, il ne semble pas résoudre la question du statut de la RSG et la poursuite du litige juridique apparaît encore possible. Non seulement la séparation des corporations CPE et BC et l'affaiblissement des fonctions et mandats du BC n'offrent pas la solution espérée au problème du statut de la RSG dans son rapport prétendu de subordination au BC, mais ces modifications mettent en péril plusieurs fondements du réseau. Des amendements majeurs s'imposent quant aux articles les plus problématiques, mais ils ne suffiraient ni à faire du projet de loi une réponse adéquate au Jugement Grenier, ni à constituer une avenue acceptable aux yeux du réseau des CPE et BC tant que la nature même des rapports entre CPE-BC et RSG n'aura pas été convenue et réglée, une fois pour toutes! Conséquemment, l'AQCPE souhaite qu'un véritable espace de travail soit créé et que le temps nécessaire soit accordé aux parties concernées pour identifier et donner forme à une solution durable et satisfaisante en regard de la coordination de la garde en milieu familial, dans le cadre d'une relation avec une RSG reconnue comme travailleuse autonome et disposant des droits qui lui reviennent. :merci: À papillonns doux pour le partage! Tourlou Giroflée | |
| | | joss Je suis une hyperactive!
Nombre de messages : 152 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Mer 3 Juin - 4:57 | |
| un gros merci je ne le trouvais pas :bravo2: | |
| | | Giroflée Administratrice
Nombre de messages : 4689 Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Mer 3 Juin - 11:32 | |
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| | | bébelle Zut, je ne peux plus me passer de ce forum!
Nombre de messages : 1820 Ville : Lanaudière Date d'inscription : 01/05/2006
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 5 Juin - 14:34 | |
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| | | oui Je l'aime, mon public!
Nombre de messages : 352 Ville : Prov. quebec Date d'inscription : 19/07/2007
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Ven 5 Juin - 22:44 | |
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| | | Giroflée Administratrice
Nombre de messages : 4689 Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Projet de loi, communiqués et article depuis le dépôt Sam 6 Juin - 7:31 | |
| Communiqué CSQCommuniqué CSQ Présentation du mémoire de la CSQ sur le projet de loi 51 « Une étape majeure vers la reconquête de droits fondamentaux »
Québec, le 3 juin 2009. – « Dans l’ensemble, la CSQ salue le projet de loi 51, il constitue une avancée historique pour les RSG, qui se voient pleinement reconnaître leur droit d’association, fondé sur les mêmes principes que ceux contenus au Code du travail. Le modèle associatif qu’elles ont choisi est respecté et une véritable vie associative leur est maintenant accessible. » C’est ainsi qu’a réagi, aujourd’hui à Québec, M meLouise Chabot, 1re vice présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à l’occasion de la présentation du mémoire de la Centrale intitulé Une étape majeure vers la reconquête des droits, devant les membres de la Commission des affaires sociales sur le projet de loi 51, Loi sur la représentation de certaines personnes responsables d’un service de garde en milieu familial et sur le régime de négociation d’une entente collective les concernant et modifiant diverses dispositions législatives. L’organisation syndicale la plus représentativeD’entrée de jeu, M meLouise Chabot a rappelé que la CSQ travaille depuis 1997 afin de regrouper, d’organiser et de syndiquer les responsables de service de garde en milieu familial (RSG). Depuis plus de dix ans, la Centrale a poursuivi, au nom de ces femmes, trois objectifs : obtenir pour ces travailleuses le droit de se syndiquer, celui de négocier leurs conditions de travail et le droit à l’égalité par rapport aux autres travailleuses et travailleurs. Aujourd’hui, la CSQ est de loin l’organisation syndicale la plus représentative pour parler au nom des RSG puisqu’elle regroupe près de 12 000 des 15 000 RSG. Une étape historique pour des milliers de travailleusesÀ la lumière de ces droits fondamentaux réclamés pour les RSG depuis des années, la CSQ n’hésite donc pas à qualifier le projet de loi 51 d’étape historique pour les milliers de travailleuses touchées, notamment parce qu’il reconnaît leur droit à la négociation. « L’instauration d’un régime de négociation d’ordre national permettra aux RSG d’avoir accès à la négociation de leurs conditions de travail avec l’État subventionnaire, tout en ayant la capacité d’exercer un véritable rapport de force, constituant un rééquilibrage des forces en présence, qui était plus que nécessaire. Toutefois, nous souhaitons que le projet de loi soit modifié par l’ajout d’une disposition stipulant que le bureau coordonnateur est lié par les dispositions de l’entente collective négociée au plan national, ainsi que d’une annexe précisant les matières négociables », a expliqué M me Louise Chabot. Des progrès à renforcerPar ailleurs, en ce qui concerne le droit à l’égalité, la vice-présidente de la CSQ reconnaît que le projet de loi marque certains progrès en matière de protections sociales, mais elle déplore du même souffle des lacunes. « Le gouvernement choisit de ne pas accorder aux RSG les mêmes droits qu’aux autres travailleuses et travailleurs, et il prévoit réglementer pour instaurer un régime particulier de retrait préventif dont nous ne connaissons pas la portée. Dans ce contexte, nous faisons des recommandations précises afin de bonifier les protections sociales offertes aux RSG, et combler le vide juridique en matière de retrait préventif », a précisé M me Chabot. Des principes d’équité à respecterEn ce qui concerne la Loi sur l’équité salariale, la CSQ déplore que le gouvernement ait choisi d’écarter les RSG de son application. « Il y substitue plutôt un mécanisme de détermination d’une rétribution juste et équitable qui nous interpelle sérieusement. Nous demandons donc que ce mécanisme soit défini en s’inspirant des principes de la Loi sur l’équité salariale », a soutenu la représentante syndicale. Des modifications inquiétantesLa Centrale s’oppose également aux modifications importantes que le gouvernement veut apporter à la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance. « Ces modifications proposées nous apparaissent inquiétantes puisque le gouvernement a agi sans aucune consultation préalable alors qu’il s’apprête à prendre des décisions qui auront un impact considérable sur le réseau. En effet, elles auraient pour effet d’évacuer complètement les CPE de l’administration des services de garde en milieu familial et d’opérer une séparation juridique entre les bureaux coordonnateurs et les CPE », a constaté M me Chabot. M meLouise Chabot a précisé que la CSQ s’oppose fermement à cette modification des structures du réseau pour des raisons fondamentales. « Nous favorisons le maintien d’un seul réseau public de garde éducative au Québec, et l’amélioration constante de la qualité des services rendus aux enfants passe par une mission éducative partagée dans tout le réseau de la garde subventionnée. De plus, la distinction des volets “installation et familial” dissimule l’intention du gouvernement de perpétuer l’isolement caractéristique du travail des responsables de service de garde. Finalement, les coûts qu’entraîne une telle restructuration du réseau privent celui-ci d’investissements nécessaires à sa consolidation », a défendu la 1re vice présidente de la CSQ. M meChabot a invité le ministre de la Famille, M. Tony Tomassi, à retirer de son projet de loi les articles « litigieux » afin de recréer le consensus social autour de la nécessité de créer un régime de relations de travail propre aux RSG. « Il faut se rappeler que le but fondamental du projet de loi 51 est de permettre à des milliers de travailleuses de bénéficier de la reconnaissance de droits fondamentaux qu’elles attendent depuis de longues années. En conséquence, il ne faudrait pas que l’ajout, au projet de loi, de clauses ne poursuivant pas directement cet objectif ait pour conséquence de retarder l’adoption d’une loi aussi importante pour un si grand nombre de travailleuses. Elles ont déjà attendu assez longtemps pour avoir droit à la justice. Nous souhaitons fortement que le projet de loi 51 soit adopté dès ce printemps », a conclut M me Louise Chabot. Vous pouvez consulter le mémoire de la CSQ Une étape majeure vers la reconquête des droits, présenté à la Commission des affaires sociales, sur le site de la CSQ. | |
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