MESSAGE RECU D UNE RSG DE MON PC.....
PS COMME J AI TROUVÉ SON MESSAGE CLAIRE J AI DÉSIDÉ DE VOUS LE PARTAGER ...ELLE M AS DONNÉ L AUTORISATION DE LA METTRE SUR LE FORUM SI JE CROYAIS QUE SA AIDERAIS PEUT ÊTRE QUELQUE FILLES A COMPRANDRE QUI ES L ADIM ...LA CSQ .....ECT....
À LIRE, JE VEUX VOUS EXPLIQUER QU’EST-CE QUE L’ADIM ET QU’ELLE EST LEUR OBJECTIF, Lisez-moi, jusqu’à la fin SV.P SI VOUS AVEZ À CŒUR VOTRE TRAVAIL D’ÉDUCATRICE. Je crois que je peux vous éclairer.
J’aimerais vous parler de tout ce qu’à fait L’ADIM et la CSQ pour vous depuis les 5 dernières années.
Des RSG comme vous et moi se sont ralliés pour faire valoir leur droit et être enfin reconnue pour le travail qu’elles font. Au début, le statut de travailleur autonome avait sa place, mais plus que les années ont avancées, plus les exigences sont devenues imposantes. L’instauration des garderies subventionnées a fait prendre un autre tournant aux garderies en milieu familial. Les RSG ont constatées avec le temps que beaucoup de choses leur étaient imposées et qu’elle n’avait pas grand droit de parole sur ces nouvelles règles. Le CPE et maintenant le BC, avait et ont le pouvoir de vous enlever votre accréditation de garderie subventionnée selon des règles établies.
Les normes du travail, ont alors après analyse approfondie de la situation statuée que les RSG était selon leur contexte de travail, des travailleuses salariées, et ce sous-payées.
C’est alors implantée un peu partout des ADIM toutes gérées par des RSG, une alliance qui unissait des femmes désirant faire reconnaître leurs droits et leur travail.
Les ADIM ont rencontrés la CSQ qui dans son ensemble défend le droit des femmes et leurs conditions de travail. Après le constat de la situation précaire de ses travailleuses isolées dans leur maison, la CSQ s’est joint aux ADIM pour soutenir ces femmes, c’est-à-dire nous les RSG, pour les aider à être reconnue de façon juste et équitable pour le travail qu’elles font quotidiennement avec les enfants.
En 2003, le Tribunal du travail, la juge Handman confirme la décision rendue en 2002 par le Bureau du commissaire général du travail et confirme les accréditations syndicales ADIM-CSQ visant les RSG des trois CPE concernés.
La Commission du travail donne gain de cause à des centaines de RSG et demande aux employeurs de se conformer à la Loi des normes du travail et verser les montants dus au RSG.
Les RSG de 87 CPE ont demandé de reconnaître leur syndicat. La Commission des relations du travail a eu le temps d’en reconnaître 15. mais pas plus car le gouvernement a utilisé son pouvoir législatif de priver les RSG de leurs droits, ceux de se syndiquer et de bénéficier des protections sociales liées au statut de salarié.
Alors s’est engendré une longue bataille juridique. La CSQ a apporté la cause devant les tribunaux armés d’experts, de témoins et d’éléments démontrant le statut de travailleuse salarié des RSG. À chaque fois le tribunal a tranché en faveur des RSG, et à chaque fois le gouvernement Charest est allé en appel de la décision du tribunal.
Et le 24 novembre dernier la bataille juridique a pris fin et le gouvernement Charest a accepté de ne pas aller en appel du jugement en faveur des RSG prononcé le 31 octobre dernier : Salariée et le droit à la syndicalisation.
Depuis cette annonce plusieurs BC ont déposée des requêtes en accréditation syndicales pour faire valoir leurs droits, et le processus continue de faire son chemin à travers tout le Québec. Des milliers de RSG acceptent et prennent le droit de revendiquer les conditions de travail.
Ces milliers de femmes ont comprises que c’est en se ralliant qu’elles obtiendront un pouvoir de négociation qui répondra à leurs attentes.
Alors Mesdames, pensez-vous réellement que Les ADIM, la CSQ appuyés par les normes du travail ont fait une bataille juridique de 5 ans, seulement pour aller chercher une cotisation syndicale???? Comme quelques unes le pensent. Je ne crois pas, ils sont là pour nous soutenir et nous guider.
Oui, vous avez raison, personnes ne peut dire de façon juste ce qui s’en vient, car tout est à négocier, cependant. En janvier, le gouvernement et ses représentants, ceux qui représentent les BC, la CSQ, la CSN vont tous s’asseoir ensemble pour établir le nouveau statut que nous venons d’obtenir et déterminer ensemble le fonctionnement. Réfléchissez… qui nous représentera alors???? Le gouvernement? Les BC? Non, le syndicat. Alors si pour une fois vous voulez être entendu et que vos voix fassent partie des choix à faire, des normes et des conditions à établir c’est en se ralliant au syndicat que c’est possible, car tout est à établir. En n’avez-vous pas assez d’être des spectateurs? Moi, j’ai envie d’être pour une fois sur la scène et de créer le décor et de faire partie des gens qui bâtiront quelque chose de beau et représentatif de ce que je suis et vaut.
Les filles, voilà notre chance de faire une équipe, d’être ensemble au sein de notre BC et d’avoir quelqu’un de fort, comme la CSQ, pour nous aider. Ce n’est pas seul dans nos maisons que nous avancerons, au contraire, pensez-vous être pensante pour défendre vos droits seul face au BC? Ne vous leurrez pas, vous êtes rien.
L’ADIM défend et a déjà défendu des filles qui ont étés bafoués dans leur droit. Ils défendent ces filles du Saguenay Lac St-Jean qui ont à se débattre avec les inspecteurs des impôts. Déjà cette association s’implique et croit en nos droits.
Dites-vous que ces 5 années à se battre ce n’est pas pour reculer, mais avancer. Déjà les normes reconnaissent que nous sommes tous sous-payées, que nous faisons au-delà de 50 heures semaines.
Mesdames, oui nous allons payées une cotisation syndicale au montant de 1% de votre salaire brut. Un salaire brut qui augmentera, puisque les normes du travail avec leurs experts et un Tribunal qui a statué que nous étions bafoués dans nos droits et que nous n’avions pas le minimum exigé par les lois. Vous n’aurez plus de soucis de ramasser de l’argent pour vos impôts, vous avez droit maintenant au vacances et congés payés, aux protections sociales. De plus, une clause au niveau des impôts permet au travailleur salarié de déduire des dépenses, ce qui s’appliquera à nous. Le gouvernement parle d’équité selon ce que notre travail représente, mais voulez-vous que ce soit lui qui établisse cette équité selon notre tâche de travail et nos acquis, alors qu’il a tout fait pour nos enlever nos droits. Ou bien voulez-vous que quelqu’un, comme la CSQ, ait le pouvoir d’imposer des revendications en nos noms. Moi, oui.
Lorsqu’en tant que témoin pour cette cause, tu as entendu la façon dont la société nous perçoit, ainsi que gouvernement comme des simples gardiennes sans aucune valeur, moi je n’ai pas envie que ce soit ces gens qui viennent décider de ce que nous valons pour l’équité salariale au niveau sociale. Il ne doit pas nous évaluer bien, bien haut dans la société. Pensez-y.
N’êtes-vous pas tanner qu’on vous perçoive comme des filles qui ne font rien d’autre que garder. C’est assez. Plus la CSQ représentera de BC, plus elle pourra imposer ses revendications lors des tables de négociations avec chaque partie. Nous sommes nombreuses, ils le savent, nos voix peuvent être fort tout ensemble. Si toutes nous nous disons, je vais attendre de voir ce que les autres BC vont faire, le bateau va passer et encore une fois on va se faire imposer. Unissons-nous les filles, c’est important.
Ce pas comme un lieu de travail avec des conditions déjà établies, tout est à construire, et la CSQ peut nous représenter pour que le tout soit construit à notre image et représentatif de notre vrai travail. La CSQ, L’ADIM savent ce que nous faisons comme travail, tout ce que cela implique, car ces des RSG qui ont construit l’ADIM et la représente, la CSQ a épluché notre travail dans son quotidien avec des témoins RSG à la barre du tribunal, avec des experts qui ont évalué nos conditions, notre salaire. Ils savent ce que nous accomplissons, pas le gouvernement, qui nous l’a bien fait savoir en cour, ne connaît rien de la réalité des RSG dans son quotidien. Alors ne négligez pas cet aspect. Tout est à construire comme système pour établir notre nouvelle réalité de salarié. Prenons maintenant la chance de bâtir cette réalité sans seulement en être des témoins. Rallions-nous à la CSQ.
Voilà ce que j’avais à vous partager. Et j’espère que vous avez comprise l’enjeu. Moi, je veux un BC unit et je veux que les filles de mon BC, soit reconnue comme des femmes importantes qui occupent un emploi rémunéré d’éducatrice en milieu familiale RECONNUE PAR LA SOCIÉTÉ.
Je suis ÉDUCATRICE, pas une simple gardienne d’enfant, comme j’ai entendu en cour. Et vous les filles? Qu’êtes-vous à vos yeux? Et que voulez-vous être aux yeux du gouvernement et la société? Qui voulez-vous qui décide de vos conditions de travail? Moi je veux être une ÉDUCATRICE reconnue dans ses droits à sa juste valeur et je veux que la CSQ, un syndicat fort, puisse parler en mon nom. Pas un gouvernement qui ne reconnaît pas l’ampleur de mon travail. N’attendez pas!
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MOI J Y CROIS ET TOI???????