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Le gouvernement respectera le jugement rendu contre les lois 7 et 8 - "Une grande victoire pour 25 000 femmes et un exemple de détermination pour l'ensemble du Québec" - Réjean Parent, président de la CSQ
MONTREAL, le 23 nov. /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats du Québec
(CSQ), qui représente le plus grand nombre de Responsables de service de garde
(RSG) en milieu familial, se réjouit de la décision du gouvernement du Québec
de ne pas en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec invalidant
les lois 7 et 8 et qui empêchait la syndicalisation des RSG.
Le président de la CSQ, M. Réjean Parent, et la vice-présidente, Mme
Louise Chabot, ont réagi à la décision du gouvernement aujourd'hui en
conférence de presse.
"Il s'agit d'une grande victoire syndicale pour plus de 25 000 femmes,
dont environ 14 000 RSG. A compter d'aujourd'hui, ces femmes pourront enfin
reprendre leur marche, qui avait été interrompue brutalement en décembre 2003,
vers l'égalité et l'équité, des valeurs qui leur étaient inaccessibles jusqu'à
présent", déclare M. Réjean Parent.
Une mobilisation en cours partout au Québec
M. Parent soutient que le gouvernement a été bien avisé de renoncer à en
appeler puisque depuis le 31 octobre dernier, date du jugement de la Cour
supérieure du Québec, la CSQ a poursuivi la mobilisation de centaines de
femmes de diverses régions à travers le Québec qui étaient désireuses de se
syndiquer.
"Des requêtes en accréditation ont déjà été déposées pour les régions de
Montréal et Sherbrooke et la CSQ s'apprête à faire de même pour plusieurs
autres régions. Nous considérons que le gouvernement a pris une sage décision
dans ce contexte", explique le président de la CSQ.
Une mise en garde aux Bureaux coordonnateurs
Pour sa part, la vice-présidente de la CSQ, Mme Louise Chabot, demande au
gouvernement de s'assurer maintenant que les Bureaux coordonnateurs
respecteront eux aussi le jugement rendu sur la loi 8.
"Il y a déjà des Bureaux coordonnateurs qui s'apprêtent à contester
juridiquement le statut de travailleuses revendiqué par les RSG. La CSQ a
d'ailleurs déjà prévu des audiences à cet effet en Cour. Nous demandons donc
au gouvernement de s'assurer que les Bureaux coordonnateurs ne feront pas par
la porte d'en arrière ce que lui a dit qu'il ne ferait pas par la porte d'en
avant", précise Mme Chabot.
Les RSG : un exemple de persévérance et de détermination
D'autre part, le président de la CSQ, M. Réjean Parent, tient à féliciter
les RSG pour leur persévérance et la détermination qu'elles ont démontrée pour
reconquérir leurs droits fondamentaux, malgré l'opposition entêtée du
gouvernement Charest depuis 2003 pour les en empêcher.
"Ce sont des droits légitimes que toute société démocratique reconnaît à
ses travailleuses et à ses travailleurs. Il était insensé et cruellement
injuste que ces femmes, dont les salaires sont parmi les moins élevés, n'aient
pas droit aux mêmes protections sociales que tout autre travailleur. Depuis
cinq ans, ces femmes n'ont jamais accepté la longue injustice que le
gouvernement leur a fait subir et leur victoire aujourd'hui est un exemple
pour toutes les Québécoises et tous les Québécois qu'il ne faut jamais
renoncer à une bataille lorsque des droits fondamentaux sont en jeu", conclut
M. Réjean Parent.
Renseignements: Marjolaine Perreault, attachée de presse, CSQ, (514)
235-5082