http://www.lavoixdusud.com/Actualites/2010-07-05/article-1490951/Les-responsables-de-service-de-garde-en-milieu-familial-%28RSG%29-manifestent/1
Les responsables de service de garde en milieu familial (RSG) manifestent
André Poulin
Entourées
de leurs collègues responsables de service de garde, Christine
St-Pierre, Nathalie Pouliot et Guylaine Lafontaine, toutes trois
déléguées syndicales. tiennent la bannière qui ouvrait leur marche de
revendications.
Publié le
5 Juillet 2010
Publié le
5 Juillet 2010
André Poulin printAdTag('300x250,300x80','tc.lavoixdusud','actualites','pos=but3');
À
l’instar de leurs 12 500 collègues, membres de la Centrale des
syndicats du Québec (CSQ) et de la Fédération des intervenantes en
petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), la soixantaine de responsables de
service de garde en milieu familial (RSG), chapeauté par le bureau de
coordination du Centre de la petite enfance À la bonne garde de
Lac-Etchemin ont ouvert leurs portes deux heures plus tard qu’à
l’habitude, lundi dernier, pour obtenir du gouvernement du Québec qu’il
négocie sérieusement leur première convention collective.
Sujets :
CSQ ,
CPE,
Québec ,
Lac-Etchemin Premier moyen de pression après le vote en faveur de la grève pris
au début du mois de juin, au terme duquel 92 % des RSG affiliées à la
CSQ et à la FIPEQ-CSQ se sont prononcées pour la grève afin d’activer
leurs négociations avec le gouvernement, le report de deux heures de
l’ouverture de leur service de garde s’est de plus accompagnée de la
tenue d’activités de sensibilisation aux quatre coins du Québec. À
Lac-Etchemin, une marche regroupant une trentaine de responsables de
service de garde chapeautées par «À la bonne garde» a notamment été
organisée.
Un tract distribué à plus grande échelle aux sorties du Métro de
Montréal et aux bureaux des députés a alors été remis à la presse. On
peut y lire que les RSG travaillent en moyenne 60 à 65 heures par
semaine et font un travail comparable à celui de leurs consoeurs de
Centre de la petite enfance (CPE) pour un salaire trois à quatre fois
moindre.
Ainsi, après avoir déduit les dépenses inhérentes à leur travail
(nourriture, équipements, jouets, etc.), les responsables gagnent un
salaire net inférieur au salaire minimum, n’ont ni vacances annuelles,
ni congé férié payé et travaillent pour la plupart sans aucune
protection en cas d’accident de travail.
On compte 15 000 RSG au Québec, dont 12 500 sont syndiquées à la CSQ
et à la FIPEQ-CSQ. Ces 15 000 femmes s’occupent et contribuent au
développement de 92 000 enfants au Québec. Elles sont déterminées à
obtenir à l’occasion de la négociation de leur première entente
collective des conditions de travail plus décentes.