http://www.abitibiexpress.ca/Economie/Emploi/2010-07-05/article-1488609/Les-educatrices-veulent-de-meilleures-conditions/1 Les éducatrices veulent de meilleures conditions
Les responsables de services de garde en milieu familial d’Amos étaient réunies au parc de la Cathédrale.
Publié le
5 Juillet 2010
Publié le
5 Juillet 2010
Martin Guindon printAdTag('300x250,300x80','tc.abitibiexpress','economie','pos=but3');
À
l’instar de leurs collègues de partout au Québec, les responsables de
services de garde en milieu familial (RSG) de la région ont débuté leur
journée avec deux heures de retard, le lundi 5 juillet, en guise de
moyen de pression auprès du gouvernement.
Sujets :
CSQ ,
Responsables de services de garde,
Amos ,
Abitibi Toujours
sans contrat de travail ni même d’offres patronales, les RSG sont
syndiquées depuis la fin de 2008. Elles souhaitaient obtenir des offres
du gouvernement pour la mi-juillet, mais celui-ci en a retardé le dépôt
jusqu’à la mi-septembre. Elles auront quand même droit à deux journées
de négociations en juillet.
«On veut de meilleures conditions. Actuellement, on travaille entre
60 et 65 heures et nous sommes payées environ 6 $ l’heure. C’est en
dessous du salaire minimum. On veut aussi des congés fériés et des
vacances payées», explique Dominik Michaud, déléguée syndicale pour le
secteur d’Amos, qui représente 82 RSG. On dénombre plus de 380 dans la
région.
Mandat à 92%En négociations depuis février, les RSG, qui sont affiliées en très
grande majorité à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont voté
un mandat de grève à plus de 92% ce printemps.
<blockquote>
«Actuellement, on travaille entre 60 et 65 heures et nous sommes payées environ 6 $ l’heure.»
- - Dominik Michaud
</blockquote>
«Ils nous ont annoncé qu’ils voulaient couper nos deux heures de
salaire de ce matin sur nos payes, mais ce n’est pas encore réglé ça.
La loi est claire à l’effet que l’on peut faire des moyens de pression
sans être sanctionnées sur notre salaire», estime Dominik Michaud.
À Amos, plus d’une vingtaine de RSG se sont réunies au parc de la
Cathédrale pour prendre le café ensemble et faire connaître leur
mécontentement. «Dans le fond, on a donné aux parents deux heures de
plus pour être avec leurs enfants ce matin», a résumé une éducatrice,
en faisant allusion au fait que certains parents pouvaient être
dérangés par cette grève de deux heures.
À Val-d’Or, elles étaient une vingtaine à manifester devant les bureaux du ministre régional Pierre Corbeil.