Giroflée Administratrice
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| Sujet: La frontière Rouyn-Noranda Mer 7 Juil - 4:26 | |
| http://lafrontiere.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=148820&id=873&classif=NouvellesLes responsables de garde en milieu familial font pression pour leur première convention collective Christian Matte Société - Publié le 5 juillet 2010 à 13:15 Toujours en négociations avec le gouvernement pour leur première convention collective, les responsables de services de garde en milieu familial (RSG) ont débuté leurs moyens de pression le 5 juillet au matin avec l’ouverture de leurs services avec deux heures de retard.
Ce moyen de pression a été appliqué de diverses façons par les 400 RSG, partout en Abitibi-Témiscamingue, a rapporté Nathalie Baril, présidente de l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM) en région. «À Rouyn-Noranda, nous sommes une vingtaine à nous être réunies au McDonald’s avec nos enfants, a-t-elle rapporté. Sur un total de 110 pour la Ville, ça peut sembler peu à première vue, mais pour plusieurs qui sont dans les quartiers, ça fait un gros déplacement. Ces RSG ont tout de même été solidaires et ouvert leurs services deux heures plus tard comme tout le monde.»
En réaction à ce premier moyen de pression, le ministère de la Famille a publié aux bureaux coordonnateurs des instructions leur demandant de couper la rétribution consentie aux RSG proportionnellement aux heures fermées. Dans le cas du 5 juillet, c’est environ 20 $ qui seront soustraits du montant remis. «C’est très mal reçu parmi le milieu, car selon la loi 124, la totalité de la rétribution doit être donnée aux RSG dès que quatre heures de services sont offerts, ce que nous donnons quand même, avec tous les repas et les collations. Ça fait deux ans que le ministère ne donne pas l’augmentation prévue par la loi mais il est prompt à couper dès le début des moyens de pression», a déploré la présidente.
La syndicalisation des RSG amène son lot de premières pour celles-ci. «Nous ne sommes pas dans un milieu de travail commun, a convenu Mme Baril. Avant, nous étions seules, chacun de notre côté, alors que maintenant, on se regroupe et nous avons un appui du syndicat. C’est très encourageant pour toutes.»
Malgré une réception très positive en général des RSG en vue d’une première convention collective, certaines ont soulevé des inquiétudes face aux nouveautés à venir. «Nous avons fait une tournée des membres en région et les personnes qui avaient des réticences étaient celles dont leurs proches ont eu une mauvaise expérience avec un syndicat. Après les explications, ça s’est estompé», a expliqué Mme Baril.
Pour leur première convention collective, les RSG demandent, entre autre, d’avoir le salaire minimum comme rémunération et des avantages sociaux semblables à ce qu’ont leurs confrères dans les centres de la petite enfance. | |
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