Salut voici qu'es-ce qui disait dans notre journal local,,,
moyens de pression pour dénoncer la lenteur des négociations
entourant l'adoption de leur première convention collective en marchant
sur la ville dans une ambiance de fête.
Dans une ambiance
conviviale, plusieurs syndiquées de l’ADIM Gaspésie\Les-Îles,
accompagnées de parents sympathisants à leur cause et d’enfants, ont
marché sur la route 132 jusqu’au parc du Petit Bois.
Elles
accompagnaient ainsi les membres de l’ADIM qui ont tenu une vigie à
Montréal le même jour. Selon la porte-parole du groupe de manifestantes,
Jenny Ross, les RGS de la Gaspésie, à l’instar de leurs consœurs
québécoises, demandent les mêmes droits qui sont reconnus aux autres
travailleurs de la petite enfance.
L’équité demandée
«La
loi 51 nous a permis de nous syndiquer. Nous réclamons maintenant un
salaire décent, des vacances et des congés fériés payés par le
ministère, un régime équitable de retrait préventif pour les RGS
enceintes et l'équité salarial. Cette base est un minimum pour avoir
l'équité que l’on réclame depuis au moins 10 ans», explique Jenny Ross.
«Nous faisons un travail comparable à celui de nos consœurs travaillant
dans les centres de la petite enfance CPE. Pourtant, nous gagnons de
trois à quatre fois moins qu'elles», affirme Mme Ross. Selon la
secrétaire de L’ADIM Gaspésie/Les-îles qui fait aussi partie de l’équipe
de négociation, Laurette Janotte, les conditions de travail des RGS
sont beaucoup plus lourdes que celles des employés des CPE. «Bien que
nous sommes travailleuses autonomes, nous sommes encadrées par plusieurs
lois et règlements et avons de nombreux rapports à faire au bureau
coordonnateur (BC). On ne peut pas prendre de décisions face à notre
travail sans le consentement du BC. Les travailleurs autonomes, eux,
prennent leurs propres décisions. Nous travaillons plus de 50 heures
semaines et notre salaire net se situe en dessous du salaire minimum»,
déclare Mme Janotte, qui est aussi RGS à Gaspé depuis 17 ans. Par
ailleurs, Laurette Janotte annonce que les RSG de Gaspé et Chandler
seront les prochaines à manifester dans un avenir rapproché.
Un
appel à la population
Les GRS syndiquées veulent que les
négociations aboutissent au plus tard à la mi-juillet. Elles demandent à
toute la population et tous ceux qui croient en l’importance de leur
travail d'écrire un petit mot à la ministre Yolande James sur une couche
et de l’accrocher sur une corde à linge. Le syndicat recueillera par la
suite les couches afin de les acheminer au député Pascal Bérubé pour
qu'il les remette à la ministre.
Par ailleurs, les syndiquées
vont aussi procéder à des envois massifs, par fax et courriels, de
factures pour des journées de maladies, congé férié et vacances
rémunérées. À titre d’exemple, selon Carole Laflamme, une RGS, qui prend
soins de neuf enfants, dont un handicapé, une journée fermée pour cause
de maladie lui causerais une perte de revenu de 178 $.
Au
Québec, près de 92 000 des 200 000 enfants sont accueillis en milieu
familial.