Le ministre Tomassi est encore dans l'eau chaude

Voici un texte qu'on peut lire sur Canoë depuis quelques heures


Les allégations de favoritisme reviennent hanter Tomassi

Des membres de l’exécutif du Parti
libéral du Québec (PLQ) dans le comté du ministre de la Famille
auraient obtenu des places subventionnées pour leurs garderies privées, a
soutenu aujourd’hui en Chambre le député péquiste de Gouin, Nicolas
Girard.

«Aujourd'hui s'ouvre un nouveau chapitre dans le scandale des garderies
libérales» a déclaré d’emblée le député de Gouin, estimant que le
gouvernement ne fait pas son travail pour éviter qu’apparaissent des
«chaînes de garderies» privées.

Selon M. Girard, au moins six personnes appartenant à l’exécutif du PLQ
dans LaFontaine ont obtenu depuis 2003 des centaines de places
subventionnées pour des établissements dont ils sont propriétaires. Les
garderies sont situées notamment dans les Laurentides et dans la région
de Mirabel.
«Est-ce que le premier ministre trouve normal que six membres de
l'exécutif du PLQ de LaFontaine ont obtenu cinq garderies privées
subventionnées depuis 2003?», s’est questionné le député de l’opposition
officielle.

Piqué par les propos du député de Gouin, le ministre de la Famille, Tony
Tomassi, l’a accusé de vouloir «salir les réputations» de personnes
travaillant dans l’intérêt des familles du Québec.

Estimant que l’opposition officielle n’avait rien de nouveau à apporter
dans le dossier des garderies, le ministre a mis au défi Nicolas Girard
de répéter ses allégations en dehors de la Chambre, sans immunité
parlementaire.

«C'est leur nouvelle tactique pour salir la réputation de citoyens du
Québec, c'est ça qu'ils font depuis un certain temps. C'est ça que la
chef de l'opposition officielle veut faire? Qu'ils le fassent, mais
qu'ils s'assument, en le répétant à l'extérieur, ce qu'ils disent ici», a
laissé tomber Tony Tomassi.

En décembre dernier, le député de Gouin avait soulevé des doutes sur le
processus d’octroi des places subventionnées. Il avait accusé les
libéraux de favoriser les donateurs du parti. Pauline Marois avait alors
demandé au gouvernement que le Vérificateur général se saisisse de
l’affaire.

Ces nouvelles allégations du Parti québécois surviennent une semaine
après que le ministre de la Famille eut fait une volte-face en annonçant
la fin des subventions aux services de garde proposant de
l’enseignement religieux.



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