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| RUE FRONTENAC | |
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Marie-France Promis! C'est le dernier message!
Nombre de messages : 672 Age : 64 Ville : Montréal Date d'inscription : 12/10/2005
| Sujet: RUE FRONTENAC Sam 5 Sep - 1:37 | |
| Bonjour! Nouvelles générales - Travail | Écrit par David Santerre | Jeudi, 03 septembre 2009 15:51 | Mise à jour le Jeudi, 03 septembre 2009 16:18 | Pour la première fois au Québec, des employés de garderie en milieu familial, des travailleurs qui pratiquent un boulot éreintant et sous-payé, ont réussi à obtenir une accréditation syndicale. <table style="WIDTH: 190px" border=0 align=right><tr><td></TD></TR> <tr><td></TD></TR></TABLE>
Ainsi, 7 500 de ces travailleurs, qui sont en très forte majorité des femmes, ont vu mercredi la Commission des relations de travail autoriser leur affiliation à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Cela a été rendu possible par l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi 51 qui autorisait la syndicalisation de ces travailleurs, qui seraient environ 15 000 au Québec. Un projet de loi initialement contesté, car il prévoyait la création de nouveaux bureaux coordonnateurs pour chapeauter les services de garde en milieu familial, qui étaient auparavant sous la tutelle des Centres de la petite enfance. Cette disposition de la loi avait soulevé un concert de protestations autant du côté des travailleurs que de la part des syndicats, CSQ et CSN en tête, qui y déploraient la création à fort coût de nouvelles structures administratives qui n’apportaient rien aux bénéficiaires des garderies. Un aspect du projet de loi que le gouvernement a finalement laissé tomber. Ces 7 500 nouveaux syndiqués travaillent pour la plupart seuls ou à deux, dans de petites garderies comptant entre six et neuf enfants. Un boulot important mais éreintant que de cuisiner, laver, éduquer et jouer avec tous ces bambins débordants d’énergie. « Ces travailleuses n’ont aucun régime de retraite, aucune condition leur octroyant des vacances ou des assurances, et on n’a jamais fait l’exercice de déterminer quelle devrait être leur rémunération. Après impôt et autres déductions, elles gagnent entre cinq et six dollars l’heure », explique la responsable du dossier à la CSQ, Louise Chabot. Ainsi, on doit s’attendre cet automne que tous ces nouveaux syndiqués entament leur négociation avec Québec en vue de signer leur première convention collective. Entretemps, de nombreux autres travailleurs attendent eux aussi de voir leur accréditation syndicale acceptée par la Commission des relations de travail. « Ces 7 500 travailleuses représentaient 77 différentes demandes d’accréditation. Nous en avions 120 au total, il en reste donc d’autres », explique Mme Chabot.
Pour plus de détail: http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/101-travail/10271-garderies-syndiquees
Marie-France
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| | | chou-chou Je suis une hyperactive!
Nombre de messages : 194 Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: RUE FRONTENAC Sam 5 Sep - 3:31 | |
| Nouvelles générales - Travail | Écrit par David Santerre | Jeudi, 03 septembre 2009 15:51 | Mise à jour le Jeudi, 03 septembre 2009 16:18 | Pour la première fois au Québec, des employés de garderie en milieu familial, des travailleurs qui pratiquent un boulot éreintant et sous-payé, ont réussi à obtenir une accréditation syndicale. Ainsi, 7 500 de ces travailleurs, qui sont en très forte majorité des femmes, ont vu mercredi la Commission des relations de travail autoriser leur affiliation à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).Cela a été rendu possible par l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi 51 qui autorisait la syndicalisation de ces travailleurs, qui seraient environ 15 000 au Québec.Un projet de loi initialement contesté, car il prévoyait la création de nouveaux bureaux coordonnateurs pour chapeauter les services de garde en milieu familial, qui étaient auparavant sous la tutelle des Centres de la petite enfance. Cette disposition de la loi avait soulevé un concert de protestations autant du côté des travailleurs que de la part des syndicats, CSQ et CSN en tête, qui y déploraient la création à fort coût de nouvelles structures administratives qui n’apportaient rien aux bénéficiaires des garderies.Un aspect du projet de loi que le gouvernement a finalement laissé tomber.Ces 7 500 nouveaux syndiqués travaillent pour la plupart seuls ou à deux, dans de petites garderies comptant entre six et neuf enfants.Un boulot important mais éreintant que de cuisiner, laver, éduquer et jouer avec tous ces bambins débordants d’énergie.« Ces travailleuses n’ont aucun régime de retraite, aucune condition leur octroyant des vacances ou des assurances, et on n’a jamais fait l’exercice de déterminer quelle devrait être leur rémunération. Après impôt et autres déductions, elles gagnent entre cinq et six dollars l’heure », explique la responsable du dossier à la CSQ, Louise Chabot.Ainsi, on doit s’attendre cet automne que tous ces nouveaux syndiqués entament leur négociation avec Québec en vue de signer leur première convention collective.Entretemps, de nombreux autres travailleurs attendent eux aussi de voir leur accréditation syndicale acceptée par la Commission des relations de travail.« Ces 7 500 travailleuses représentaient 77 différentes demandes d’accréditation. Nous en avions 120 au total, il en reste donc d’autres », explique Mme Chabot. D’autres demandes d’accréditation ont aussi été faites à la CSN et sont en attente d’une décision elles aussi. | |
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