Le gouvernement veut améliorer le sort des éducatrices en milieu familial, de même que les 11 000 ressources intermédiaires du réseau de la santé.
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Même si on sait aujourd’hui qu’elles auront droit à une rémunération annuelle comparable au salaire versé à des salariés exerçant des activités équivalentes, les éducatrices n’ont pas encore atteint leur but.
«Il y a des portes qui ont été ouvertes à moitié, dont celle sur l’équité salariale. On n’est pas satisfaites encore», a réagi, mardi, la présidente de l’Alliance des intervenantes en milieu familial de la région de Québec, Mélanie Lavigne, qui réclame la tenue d’une commission parlementaire.
Comparer à quoi? Leur inquiétude vient du fait qu’elles ignorent toujours à quel type d’emploi leur travail sera comparé.
«On a questionné énormément là-dessus. Si le gouvernement nous avait, par exemple, comparé aux éducatrices dans les CPE, au moins, cela aurait été une référence», a ajouté pour sa part la vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Mme Louise Chabot.
Tel que le rapportait le Journal, la semaine dernière, la proposition du gouvernement contient néanmoins des avancées importantes notamment en matière de Régie des rentes. De plus, un programme de retrait préventif pour les femmes enceintes sera mis en place. Les éducatrices auront droit en outre aux congés prévus à la Loi sur les normes du travail, ce qui n’était pas le cas avant.
«Tous ces avantages auront pour effet de hausser la rémunération des personnes concernées», est-il fait mention dans un communiqué émis par le bureau du Conseil du trésor.
Négociations collectives Pour ce qui est de l’aspect monétaire, le gouvernement s’en remet au processus de négociation de conventions collectives, une fois le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale. Mais pour cela, il faudra d’abord que les éducatrices obtiennent leur accréditation syndicale. Les démarches avaient été suspendues cet hiver pour donner une chance aux discussions avec le gouvernement.
«En fait, on propose que les parties négociantes conviennent ensemble des rétributions qui seront versées aux personnes», a déclaré l’attachée de presse de la présidente du Conseil du trésor, Geneviève Villemure-Denis.
Bien que la proposition fasse état de l’élaboration de nouveaux tarifs pour assurer une rémunération juste et équitable, Mme Villemure-Denis assure que la contribution des parents, qui est fixée à 7$, ne sera pas augmentée. À l’heure actuelle, le gouvernement du Québec verse, par l’entremise de bureaux coordonnateurs, 19$ par jour, par enfant, aux éducatric