8 mars-communiqué de presse CSQ

Administratrice Nombre de messages : 4689 Date d'inscription : 30/03/2006

Le 8 mars 2009

Unies, mobilisées et certaines d'avancer !
Les responsables de service de garde en milieu familial ne baisseront pas les bras

«
Après sept ans de bataille juridique, les Responsables de service de
garde en milieu familial (RSG) ont enfin obtenu gain de cause, au cours
de la dernière année, grâce à la décision de la juge Danielle Grenier
invalidant deux lois adoptées par le gouvernement Charest au cours de
son premier mandat. Ces lois ont été jugées discriminatoires à l’égard
des femmes, en particulier, celles œuvrant dans les services de garde
en milieu familial. Nous profitons de cette Journée internationale des
femmes pour affirmer que nous ne baisserons pas les bras tant que
justice ne sera pas rétablie à l’égard de ces femmes. »

Tel est l’essentiel du message que la vice-présidente de la
Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Mme Louise Chabot, souhaite
livrer aux RSG, dont la grande majorité a choisi de se syndiquer à la
Centrale, à l’occasion de la journée du 8 mars.

Mme Chabot rappelle que depuis le 31 octobre dernier, date du
jugement rendu par la juge Grenier, la CSQ a déposé pas moins de 101
requêtes en accréditation visant à représenter 11 000 des 14 000 RSG à
travers le Québec.

« Forte d’une telle représentation qui est unique, la CSQ a fait
pression auprès du gouvernement pour qu’il débute rapidement les
travaux visant à déterminer les nouvelles conditions de travail des
RSG. Nous déplorons d’ailleurs que le gouvernement ait tardé à se
mettre en branle, ce qui a eu pour conséquence que la situation tarde
encore à changer », constate Mme Chabot.

Des femmes qui ont droit à la dignité

La vice-présidente de la CSQ précise que les représentants de la
Centrale participent depuis février dernier à des travaux avec des
représentantes et des représentants des ministères concernés.

« Nous les avons prévenus que jamais nous n’accepterons que les RSG
fassent encore les frais de subterfuges gouvernementaux, qui auraient
pour conséquences de les empêcher de se prévaloir de leurs droits
fondamentaux. Nous voulons que ces femmes soient traitées avec
diligence et avec dignité », précise Mme Chabot.

Des conditions qui demeurent injustes

D’autre part, la dirigeante syndicale reconnaît que plusieurs zones
grises demeurent et que chaque démarche est une nouvelle bataille.

« Par exemple, il est littéralement scandaleux de constater que
même si les RSG ont maintenant droit au retrait préventif, elles
doivent encore attendre cinq semaines avant de pouvoir recevoir un
maigre revenu de 38 $ par jour, et ce parce que les bureaux
coordonnateurs refusent de payer les trois premières semaines. Pourtant
la Commission de santé et de sécurité du travail rembourse les deux
premières semaines à 90 %. De plus, les RSG sont payées sur la base du
salaire minimum à raison de 40 heures par semaine, alors qu’en réalité,
elles travaillent un nombre beaucoup plus élevé d’heures.
Malheureusement, les bureaux coordonnateurs refusent de fournir la
preuve du nombre réel d’heures effectuées », dénoncent la
vice-présidente de la CSQ.

Une autre complication pour les RSG qui se retrouvent en congé de
maladie, elles n’ont pas le droit à un remplacement du revenu, et ce
pour la simple et bonne raison que les bureaux coordonnateurs refusent
de leur octroyer une cessation d’emploi.

Unies et mobilisées

Les bureaux coordonnateurs adoptent la même attitude mesquine dans
le cadre du traitement des requêtes en accréditation syndicale, alors
qu’ils multiplient les contestations dans le seul but de ralentir le
processus.

« Dès les premières démarches pour se prévaloir de leur droit à la
syndicalisation, les Responsables de service de garde en milieu
familial ont démontré une mobilisation exemplaire. Elles ont trouvé
leur motivation dans le fait que leurs efforts individuels au cours des
années pour améliorer leurs conditions de travail leur avaient rapporté
bien peu et qu’elles étaient encore très loin de la reconnaissance
recherchée. Aujourd’hui, elles sont unies et plus mobilisées que jamais
parce qu’elles savent parfaitement que ce n’est qu’en étant unies
qu’elles peuvent faire changer les choses », explique Mme Louise
Chabot.

Mme Chabot termine en mentionnant que la CSQ supporte les RSG
depuis le début de leur combat et la Centrale demeurera toujours
présente avec elles pour qu’elles obtiennent enfin la reconnaissance
pleine et entière pour leur travail.

Profil de la CSQ

La Centrale des syndicats du Québec représente près de 170 000
membres, dont plus de 11 000 intervenantes en milieu familial et plus
de 1 700 travailleuses dans les installations des CPE. Celles-ci sont
regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance
du Québec.

Voici le lien: :ici:

http://adim.csq.qc.net/nouvelles.asp?action=lire&id=233

Tourlou
flower

Giroflée

J'ai lu , merci
là ou je me questionnes..pquoi les BC doivent-ils fournir une preuve du nombre d'heures travaillées ( en cas de préventif) pour la CSST
il me semble que la reconnaissance de la RSG plus la loi, plus des dizaines de mentions dont le contrat du ministère peuvent faire office de preuve..
la CSST est-elle, elle aussi de mauvaise foi en avançant qu ele nombre d'heures est inconnu , je me questionne.. :hum!:

pour la CSST c'est une démarche habituelle aupres de l'employeur

didiane a écrit:: pour la CSST c'est une démarche habituelle aupres de l'employeur

ou mais si l'employeur NE VEUT PAS..
c'est comme clair noir sur blanc, le nombre d'heures qu'on fait
pis d'abord pquoi ils ne les obligent tout simplement pas à coopérer..
des baffes hein? :ahah:
tu me donnes les heures ou tu t'en prends une genre :ahah: :ahah:

Merci beaucoup pour le lien!

Me voici dégênée! Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 14/06/2008

Moi je me demande si les BC on raison ou tort sur l'acceptation ou non, des retraits préventif versus les montant $ a donner aux RSG le nombre d'heures ,versus le montant versé. Si une RSG recevait un montant X représentant le nombre d'heures et réprésentant le taux horaire X (Un vrai micmac n'est-ce pas?) même moi je n'y comprends rien, comprenez-vous l'erreur ? Qui déterminera le nombre d'heure , le taux horaire (temporaire) puisque nous sommes dans l'incertitude de notre statue (encore une fois) a donner aux RSG en retrait préventif ou maladie etc... Et si un montant X est déterminé aujourd'hui est-ce un montant acceptable? Blablabla!!!!
Un vrai capharnaüm!!!!!!!
Chapleau

Allo!

Moi je me dis qu`ils ont juste à prendre la preuve des heures de travail sur les contrats que l`on signe avec les parents...il y a une place ou c`est écrit les heures d`arrivée et de départ des minis...moi j`en ai qui arrive à l`ouverture et j`en ai qui quite presque à la fermeture!!! C`est une preuve ça c`est un contrat valide par l`OPC...et signé!

Pour ce qui est du montant, c`est un montant de base qui pourrait être corrigé à la hausse et une rétro si besoin dans le cas ou ils n`auraient pas donné assez!
Ils ont donné la base car c`est le minimum au moins que l`on a le droit!
Et même si le statut changeait pour le pire, ils ne demanderont pas de remboursement car les demandes on été faites de bonne foi et à la faveur du jugement Grenier qui nous reconnait le statut de salarié!

Allo!

Un super beau texte aussi de la CSQ! :fleurs 3: