Réforme des CPE
Le réseau des CPE de l'Est-du-Québec craint les pertes d'emplois
Le réseau des Centres de la petite enfance de l'Est-du-Québec craint que le projet de loi 124 de la ministre de la Famille Carole Théberge fasse disparaître près d'une centaine d'emplois de gestionnaires en Gaspésie, aux Îles et au Bas-Saint-Laurent. Les CPE tentent de renverser la vapeur en obtenant l'appui des éducatrices en milieu familial, ce qui ne semble guère probable.
La région compte 34 CPE qui supervisent et encadrent les éducatrices en garderies incluant celles en milieu familial. Le projet de loi 124, qui vise entre autres à créer des centres de coordination, aurait pour effet de réduire le personnel administratif et de soutien. Selon la présidente du réseau régional des CPE, Anne Thivierge, 80 emplois disparaîtraient. Il s'agit, selon elle, d'un impact inacceptable.
« On a seulement à penser aux distances que notre monde a à parcourir. Si on a moins de monde pour donner le même soutien au même nombre de personnes, ça ne peut pas faire autrement que d'avoir, dans nos régions éloignées, un impact encore plus important », affirme Mme Thivierge.
L'association qui représente les éducatrices en milieu familial estime au contraire qu'il y a trop de gestionnaires, comme l'explique la porte-parole Nathalie D'amour: « Actuellement, 33 % de l'enveloppe budgétaire va ailleurs que dans le milieu familial parce que les CPE ont le droit de décider s'ils le mettent en entier ou pas. Ils peuvent en prendre une partie pour leurs installations et pour le salaire des gestionnaires. Alors, c'est important que tout l'argent qui sera envoyé en milieu familial y reste. »
Le regroupement des CPE tiendra un référendum sur le projet de loi de la ministre Théberge dimanche et lundi en espérant obtenir l'appui des éducatrices.
BRAVO AUX RSG DES CPE DE L'EST-DU-QUÉBEC! :la vague: :la vague: :la vague: :la vague: :la vague: :la vague: