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| liens sur le sommeil | |
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anne Administratrice
Nombre de messages : 6744 Age : 66 Ville : Montréal Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: liens sur le sommeil Mer 27 Fév - 4:52 | |
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| | | anne Administratrice
Nombre de messages : 6744 Age : 66 Ville : Montréal Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: liens sur le sommeil Mer 27 Fév - 5:13 | |
| La sieste en service de garde ou comment gérer les demandes des parents Les astuces de Josée Parents : Chroniques : Les astuces de Josée : La sieste en service de garde ou comment gérer les demandes des parents
Josée Lespérance
Question Geneviève est une petite fille de deux ans et demi. Elle est joyeuse et dynamique; elle dépense beaucoup d’énergie à courir, sauter et grimper. La danse et la musique l’animent beaucoup dans ses jeux de motricité. Chaque jour après le dîner, Geneviève démontre à son éducatrice, Caroline, des signes de fatigue. Elle se frotte les yeux, elle tourne une mèche de ses cheveux, elle bâille et cherche à s’isoler. Geneviève s’endort rapidement et se réveille après deux heures de repos. Par contre, le dodo du soir semble plus difficile. Elle pleure, elle crie, elle demande à papa ou maman de se faire bercer. Ce rituel prend des allures de torture lorsque le parent la croyant endormie la repose dans son lit pour la troisième fois… qui n’est pas forcément la dernière! Ses parents en parle à l’éducatrice et insistent auprès d’elle pour qu’elle réveille Geneviève après une heure de sieste. Comment répondre à la demande des parents et respecter le besoin de sommeil de Geneviève?
Réponse La routine de la sieste entraîne souvent des demandes de parents qui ont des difficultés le soir à coucher l’enfant. Leur première intervention est de demander de ne pas faire dormir leur petit ou de le réveiller avant la fin de la sieste. L’éducatrice va parfois répondre à la demande et réveiller l’enfant. Le parent peut aussi insister auprès de son petit en lui demandant de ne pas dormir à la sieste. L’enfant peut combattre en se berçant sur son matelas, s’agiter pour rester éveillé, insister auprès de son éducatrice qu’il ne doit pas dormir. La sieste devient donc pour l’enfant, ayant un besoin de sommeil, une torture, un moment d’anxiété difficile à contrôler. Il est prouvé qu’un enfant contrarié dans son besoin de sommeil sera agité, pleurnichard et intolérant. Les fins de journée seront plus difficiles. Ces comportements se retrouvent à la maison pour se terminer avec la valse des dodos au coucher.
Une étude du centre de recherche Bécima démontre que 59% des parents rencontrent des problèmes à faire dormir leur enfant. Contrairement à ce que nous pouvons penser, un enfant privé de sommeil durant la journée peut s’opposer également au sommeil du soir. Les difficultés d’aller au lit et le syndrome du rappel peuvent indiquer chez l’enfant la peur de rompe les liens affectifs avec son parent et la crainte d’être exclus de la famille. Il cherche à garder auprès de lui l’être aimé. Si l’enfant ressent l’appréhension de son parent à la période du coucher, la séparation se fera dans l’insécurité.
Caroline reconnaît qu’il est exigeant de vivre une telle situation. Après une journée d’occupation et de préoccupations, les parents de Geneviève se sentent épuisés, lessivés et même enragés après avoir bercé la petite plusieurs fois dans la soirée en espérant que c’était la dernière.
Par contre, Caroline trouve important de respecter le besoin de Geneviève. La petite démontre des signes d’endormissement et de fatigue dont elle ne peut faire abstraction. De plus, Caroline sait que la sieste est une récupération pour le corps. Une période importante pour la mémorisation des apprentissages, l’intégration des connaissances, la maturation du système nerveux et du cerveau. Tous travaillent au développement de l’enfant durant l’état de sommeil. Les hormones de croissances sont également en fonction.
Caroline écoute la demande des parents, elle cherche avec eux à comprendre les réactions de la petite face au dodo du soir. Elle informe les parents de ses observations et du rituel mis en place pour la préparation du dodo. Elle explique la présence de la sieste dans un contexte de groupe, elle insiste sur la valeur de l’autonomie et du respect de l’enfant dans son besoin de sommeil. Les échanges avec les parents de Geneviève ont permis de mettre en place à la maison un rituel qui répond au besoin de sécurité de l’enfant. Le besoin d’être bercé par son parent ne permettait pas à la petite de développer l’autonomie dans le sommeil. En effet, Geneviève demandait toujours des bras pour pouvoir faire dodo, lorsqu’elle se réveillait il lui était impossible de s’endormir sans les bras de papa ou maman. Il est donc vrai de dire que l’enfant dort comme il s’endort!
Les besoins de sommeil varient pour chaque enfant, mais peu d’enfants bénéficient des heures de sommeil dont ils ont réellement besoin. La vie des familles qui fréquentent les services de garde est tumultueuse. Les enfants se lèvent tôt, passent parfois de longs moments en voiture pour se rendre au service de garde, se retrouvent dans un contexte de groupe et de bruit, doivent suivre des consignes, vivent des frustrations et passent parfois plus d’heures dans le milieu de garde que leur éducatrice. La sieste ou la relaxation est nécessaire pour recharger les batteries au même titre qu’une pause pour l’adulte dans son milieu de travail. Il est certain qu’un enfant de quatre ans peut avoir besoin moins de sommeil dans la journée. Par contre, le rythme de chacun doit être respecté. La période de détente est nécessaire mais après vingt à trente minutes de relaxation, l’éducatrice peut offrir à l’enfant qui s’est bien reposé de se lever. De cette façon, il apprend à s’arrêter et à être sensible à ses signaux de fatigue.
L’enfant qui dort à la sieste a besoin de dormir, il est donc incohérent de le réveiller ou de l’empêcher de dormir en souhaitant un couché plus facile le soir. Nous sommes voués au bien être des enfants. Lorsque nous devons agir de la sorte, nous sommes loin de respecter les besoins individuels de nos enfants!
Comme équipe de travail, il est important d’informer le parent de l’importance du sommeil chez l’enfant. Mettre en place les objectifs rattachés au sommeil dans votre milieu. Face à une demande d’un parent, TOUTES LES ÉDUCATRICES doivent avoir les mêmes attitudes soit le respect de la demande, l’écoute et le désir de travailler en collaboration dans le but de supporter la famille. Le service de garde doit faire de la sieste…. une continuité dans le développement de l’enfant ! | |
| | | anne Administratrice
Nombre de messages : 6744 Age : 66 Ville : Montréal Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: liens sur le sommeil Mer 27 Fév - 5:16 | |
| Dors mon enfant, je t'en supplie! Christian Geiser collaboration spéciale, La Presse
Le sommeil de l'enfant est précieux. En être privé peut provoquer chez lui de l'anxiété, de l'hyperactivité ou de la somnolence. Sans compter que le moral des parents en prend un coup. Mais bonne nouvelle pour papas et mamans cernés: il existe de nombreuses ressources qui peuvent les aider. Petit guide pour parents fatigués. Tant pour leur développement que pour la «survie» des parents, les enfants doivent dormir. Les nuits blanches ou coupées de Junior viennent malheureusement souvent perturber la sérénité de la nuit. Comble de l'ironie, une fois à l'adolescence, le voilà impossible à tirer du lit. Le sommeil de l'enfant n'est pas de tout repos! Quand elle a eu Hugo, son deuxième enfant, Isabelle était confiante. «Je n'avais jamais eu de problème à faire dormir mon aîné.» Elle a rapidemment déchanté. «À 7 mois, il ne dormait jamais plus qu'une heure et demie d'affilée. À la fin, je ne supportais plus de voir des parents qui me disaient que leur enfant faisait ses nuits», se rappelle-t-elle. Elle a essayé toutes les méthodes. À bout de nerfs, elle a contacté la clinique du sommeil de l'hôpital Sainte-Justine. «Ça n'a pris que trois jours et le problème était réglé.» Mieux encore, Hugo s'est également mis à faire ses siestes.
«Les parents qui appellent trouvent une oreille, avance Évelyne Martello, infirmière à la Clinique du sommeil. Tous les trucs sont connus: il existe une littérature abondante sur le sujet.» Elle pose d'abord des questions afin d'identifier les facteurs qui pourraient perturber le sommeil de l'enfant. Ensuite, elle donne des conseils en fonction de l'âge de celui-ci. Rassurés, les parents osent mettre en pratique les techniques ou font des ajustements. Quand elle constate que tous les éléments sont en place mais que les problèmes de sommeil perdurent, elle réfère alors l'enfant à un pédiatre, voire à un psychologue. Il ne faut pas hésiter à consulter des spécialistes, notamment dans les cas de cauchemars et de terreurs noctures. Ne serait-ce que pour mieux comprendre. «Quand le problème revient plusieurs fois par semaine, pendant quelques semaines, il ne faut pas présumer que cela va passer», avertit Charles M. Morin, professeur de psychologie à l'Université Laval et président de la Société canadienne du sommeil. Petits ajustements «Souvent, il n'y que de petits ajustements à faire», croit Robert Drouin, psychologue au Centre de psychologie Gouin. Il s'agit simplement de mettre une veilleuse dans le couloir, par exemple. Quand les problèmes sont plus sérieux, il faut alors chercher l'élément perturbateur. Le divorce, la maladie d'un proche ou le stress, par exemple, peuvent perturber le sommeil. «Il faut offrir à l'enfant un canal lui permettant d'exprimer ce qu'il ressent.» Même s'ils veulent bien faire, les parents sont parfois responsables des troubles du sommeil de leur enfant. «Amener son enfant dans le lit des parents pour le rassurer lui donne le signal qu'il avait vraiment raison de s'inquiéter. Il faut plutôt le calmer en lui disant qu'on est là et que, s'il y a un problème, on viendra le voir», avance Robert Drouin. On évite d'instaurer un cercle vicieux, amenant continuellement l'enfant dans le lit de ses parents. L'enfance est le moment de la vie durant lequel on a le plus besoin de dormir, croit le psychologue. La privation de sommeil peut amener de l'anxiété, de l'hyperactivité. Il devient alors difficile pour l'enfant de fonctionner, notamment à l'école. «Il existe des trucs de base pour favoriser une bonne nuit», croit Sylvie Galarneau, auteure de Fais dodo mon trésor. La chambre doit être bien aérée et ne pas être surchauffée (aux environs de 18 oC). Par-dessus tout, la routine est très importante, dès le plus jeune âge. Par exemple, toujours prendre le bain avant d'aller dormir, lire une histoire. «Il doit y avoir une transition marquée entre le jour et le moment du sommeil. Pas besoin de prendre une heure. Ce qu'il faut, c'est un rituel qui donne l'occasion à l'enfant d'évacuer son stress.» Elle préconise aussi l'obscurité totale ou l'emploi d'une ampoule bleue. «Cela favorise les hormones du sommeil. Attention également aux excitants de toutes sortes. Que ce soit le film angoissant ou le chocolat chaud avant de dormir», prévient-elle. La marmotte Après les tracas des nuits blanches, voilà que les parents se retrouvent avec un adolescent qui n'émerge de son lit que vers midi. «C'est une tendance naturelle, avance Roger Godbout, professeur de psychiatrie de l'Université de Montréal et chef de la recherche au Laboratoire sur le sommeil de l'hôpital Rivière-des-Prairies. À l'adolescence, l'horloge biologique se décale.» Le problème, c'est que l'environnement ne suit pas cette tendance. «L'adolescent a beau se coucher à 2 h, l'autobus qui le mène à l'école, lui, passera quand même à 7 h.» Il tombe alors en privation de sommeil, avec les problèmes d'éveil et de somnolence que cela comporte. «Dans certains États américains, dont le Colorado, le début des classes a été retardé de 45 minutes. Résultats? Les notes des élèves s'étaient améliorées», rapporte le professeur. Attention toutefois de ne pas tout mettre sur le compte de l'horloge biologique. Les mauvaises habitudes sont à mettre en cause. «Ce n'est pas l'horloge biologique qui détermine les heures de sorties!», nuance Charles Morin. Si, le week-end, l'adolescent combat le sommeil pour jouer à son jeu vidéo favori, il va être décalé pour plusieurs jours. «C'est clair que si l'adolescent s'est couché et levé tard toute la fin de semaine, il ne parviendra pas à s'endormir le dimanche soir. Cela peut aller jusqu'au mercredi avant qu'il ne parvienne à dormir à une heure normale.» C'est alors aux parents de fixer des limites et, passé un certain âge, à l'adolescent de se responsabiliser. | |
| | | anne Administratrice
Nombre de messages : 6744 Age : 66 Ville : Montréal Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: liens sur le sommeil Mer 27 Fév - 5:16 | |
| La sieste à la garderie: un besoin pour tous ? Le besoin de faire une sieste varie d’un enfant à l’autre. Certains ne la font plus à partir de 2 ans tandis que d’autres dorment à poings fermés jusqu’à l’âge de 5 et même 6 ans. Pourquoi alors y-a-t’il une sieste obligatoire à la garderie ? Bien que la période de la sieste soit parfois un moment de répit pour les éducatrices, sa valeur est toute autre. La garderie, c’est un milieu exigeant et fatigant pour les enfants. Les contraintes sont plus nombreuses qu’à la maison, le niveau d’activité plus grand, la quantité d’interactions plus importante, le bruit ambiant plus présent, bref, bien qu’étant un milieu très stimulant pour les enfants, une période de repos quotidienne d’au moins 30 minutes est essentielle à leur bon développement. Des études démontrent qu’un enfant, jusqu’à 5 ans, a besoin de cette période pour fabriquer des anticorps, stimuler ses hormones de croissance, favoriser l’intégration des apprentissages et développer sa mémoire. La sieste empêche l’enfant de s’endormir le soir ? Il est important que les parents conservent une routine avant de coucher leur enfant. Les événements qui précèdent le dodo doivent le plus possible être agréables, se dérouler dans le même ordre chaque jour et être prévisibles, ce qui favorise un climat de détente et de tranquilité. Une histoire, deux calins, une chanson et même un massage permettent une transition confortable mais l’heure à laquelle l’enfant va au lit doit rester la même qu’avant. On peut lui offrir d’écouter un livre avec cassette ou un cd de musique douce avant qu’il s’endorme mais il doit rester dans son lit et se reposer. Au début et afin de développer son autonomie, le parent peut rester quelques minutes dans la chambre de l’enfant ou jusqu’à ce qu’il s’endorme, en réduisant progressivement sa présence. Un objet privilégié (un livre, un toutou ou une petite couverture spéciale) qu’il ne peut avoir que lorsqu’il se couche peut aussi servir à motiver l’enfant à se coucher et à le réconforter s’il reste éveillé plus longtemps. Même s’il ne s’endort pas tout de suite, cette période de repos est aussi importante et permet à son organisme de récupérer et à son cerveau de se développer sainement. Cette solution permet aussi aux parents de conserver un rythme normal de soirée. Négocier la sieste à la garderie ? Les enfants en milieu de garde ont un besoin physique essentiel de se reposer une fois par jour. D’ailleurs, un enfant reposé a davantage de facilité à se concentrer et a moins tendance à agir de façon impulsive. Il ne faut cependant pas l’obliger à dormir! On peut négocier une petite période de détente (tout en la rendant agréable par l’utilisation d’une musique ou la présence d’un toutou) suivie d’une activité tranquille comme regarder un livre, faire un casse-tête ou colorier. En d’autres mots, l’enfant qui se serait bien reposé pendant environ 30 minutes pourrait aller au “coin des jeux tranquilles”. Cela lui apprend aussi à s’arrêter et à reconnaître ses signes de fatigue, des apprentissages d’autant plus important dans leur vie tumultueuse! Il est important de respecter le besoin de sommeil des enfants. Des études de Hubert Mantagner ont montré que pour les 3-4 ans, la durée de la sieste varie de 4-5 minutes à 130 minutes! L’idéal serait pour les enfants de se réveiller grâce à des bruits ambiants non agressifs qui leur permettent de sortir du sommeil lorsqu’il redevient léger. Il faut aussi respecter ceux qui ont moins besoin de dormir. Un période de repos ou de détente est aussi efficace pour ceux-ci. | |
| | | anne Administratrice
Nombre de messages : 6744 Age : 66 Ville : Montréal Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: liens sur le sommeil Mer 27 Fév - 5:18 | |
| Voilà,
j'ai fait un copié-collé de mes fichiers sur le sommeil.
Si vous en avez d'autres, ne vous gênez pas. partagez-les! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: liens sur le sommeil Mer 27 Fév - 5:26 | |
| Un gros merci pour le partage! |
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